L’événement était attendu depuis longtemps. Près d’une décennie après Apocalypto, Mel Gibson est de retour derrière la caméra. Le film a été présenté en première mondiale à la Mostra de Venise. Il sera sur les écrans parisiens à partir du 9 novembre.
Inspiré d’une histoire vraie comme le précise le générique hollywoodien, le film s’attarde sur le destin de Desmond T. Doss, membre de l’Église adventiste du septième jour et le premier objecteur de conscience à avoir été décoré par l’armée américaine de la médaille d’honneur. Il était un soldat de première classe affectée au détachement médical, d’infanterie 307 à la 77e division d’infanterie.
Sa foi chrétienne lui a permis de ne pas combattre, mais de sauver des vies humaines sur les champs de bataille, au milieu des combats et au péril de sa vie.
Mel Gibson précise son choix : “Prendre un homme ordinaire, qui fait des choses extraordinaires dans des circonstances difficiles… Il va au combat avec rien d’autre que sa foi et ses convictions. Cela a quelque chose de surnaturel… La foi est indéniablement ce qui était à l’essence de Desmond. Pour aller dans un champ de bataille comme celui-là, où le combat fait rage en étant armé seulement de votre foi, vos convictions doivent être particulièrement fortes”.
Si Dieu prône l’amour du prochain, Mel Gibson, lui, n’a pas peur de montrer la violence à l’écran. C’est en réalité ce que l’on peut reprocher au réalisateur. “Dans Hacksax Bridge, la scène d’ouverture donne le ton au film : dans un champ de bataille, des corps en feu jaillissent et tombent les uns après les autres, déchiquetés au son des balles et au milieu des assauts”.
Pour la jeune génération adventiste des années 1945 à 1955, le soldat Desmond Doss a été un puissant exemple de choisir l’objection de conscience lors de leur incorporation dans les armées européennes.
(BIA) —Dammarie-les-Lys, France
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