Dans un monde où les gens s’empressent de goûter aux mystères et accordent beaucoup de place à leur intuition, la règle d’or est l’implication personnelle. Kenda Dean déclare à propos des croyants actuels : « Pour eux, l’adoration est un verbe. ”Adorer” c’est invoquer l’immédiateté de Dieu, l’impressionnante” immédiateté ” de Dieu au sein de laquelle la présence divine est subjectivement appréhendée (1). » Cette expérience de Dieu est un engagement pleinement actif et dynamique.
Le mouvement Louange et Adoration (L&A) et son plus proche cousin l’Église émergente, peuvent être perçus comme une réponse à une soif d’expériences religieuses profondément intimes. Le type de musique (le plus souvent populaire ou légèrement rock) joue un rôle important dans la capacité de L&A d’entrer en résonance avec la génération présente, sans éprouver le besoin de re- visiter le passé et de chanter, en des termes inconnus et sur une mélodie inhabituelle, pour rencontrer le Dieu éternel.
Dans le style actuel, cette tendance s’exprime aussi dans le choix des textes. La plupart d’entre eux sont simples, communs et courts. Bien que beaucoup de chants soient fondés sur des passages de l’Écriture, ils n’ont généralement pas de grande profondeur théologique. Ils expriment plutôt une profonde reconnaissance et louent la grandeur et la bonté de Dieu. L’usage commun de la technologie du PowerPoint dans le culte permet aussi une plus grande liberté corporelle que ne pourraient le permettre les hymnes. Ainsi, pour L&A, la contemporanéité et l’accessibilité sont de la plus haute importance.
Un autre élément de la musique L&A est son choix de chants adressés à Dieu plutôt que des chants sur Dieu. Le théologien anglais Pete Ward dit que ce glissement dénote un glissement d’une adoration objective vers une adoration réflexive (2). Alors que les hymnes traditionnels sont davantage centrés sur le récit « objectif » de l’histoire du salut, les chants contemporains tendent à souligner davantage nos sentiments et nos émotions à l’égard de Dieu. Ainsi, ils voient Dieu activement impliqué ici et maintenant, désireux de toucher et de transformer nos vies.
Cet accent sur l’immanence de Dieu débouche sur un heureux changement, car dans le culte, nous ne louons pas un Dieu muré dans le passé ou indifférent à notre louange et à notre adoration. Cependant, l’adoration se doit de prendre aussi en compte la transcendance de Dieu selon qu’Il dit Lui-même : « Ne suis-je un Dieu que de près, dit l’Éternel, Et ne suis-je pas aussi un Dieu de loin ? » (Jérémie 23.23).
Ainsi, limiter l’adoration de Dieu à une expérience présente, paraît plutôt restrictif et ne maintient pas la tension biblique du Dieu à la fois proche et lointain qui devrait influencer le culte contemporain. Cela me conduit à soulever d’importantes questions concernant l’adoration.
Émotivité et individualisme
Le premier sujet de préoccupation est le sentimentalisme qui n’est jamais très loin quand « la croyance est considérée comme rétrograde [et] que l’expérience est encouragée (3). » Très souvent, la valeur d’un culte se mesure presque exclusivement aux sentiments qu’il génère, séparant ainsi l’intellect de l’expérience chrétienne. Dans un milieu où les gens donnent beaucoup d’importance à l’expérience et à l’émotion et considèrent les propositions de foi comme une construction sociale, les points précis de doctrine tendent à devenir tout simplement inadéquats.
Détacher l’adoration de la réflexion théologique sur Dieu et sur ses grandes œuvres ne bénéficie pas à la communauté. Les membres d’Église ne devraient pas être seulement encouragés à exprimer leurs sentiments envers Dieu. Ils devraient aussi être mis au défi de réfléchir. La conception selon laquelle nous venons en la présence de Dieu juste pour nous détendre, retarde tout simplement la croissance spirituelle et entrave la réflexion théologique. En effet, de tels types de sentimentalismes font obstacle à un véritable engagement avec Dieu. L’adoration engage, par sa nature même, notre être tout entier et doit impliquer toutes nos facultés.
L’individualisme est le deuxième sujet de préoccupation. À une époque où les gens recherchent une expérience spirituelle, ce qui importe le plus c’est le contact avec le divin. Nombre de chants contemporains portent sur l’expression individuelle de la foi. Le suremploi du je et du moi au lieu du nous dans les chants révèle cette tendance. De telles expressions de l’expérience individuelle exaltent Dieu pour son attention et sa grâce. Cependant, une question demeure : sont-elles uniquement l’expression d’une foi tournée vers l’intérieur ?
Nous devons nous rappeler que le sens original et la nature de l’adoration en commun devrait être communautaire, non individualiste. L’adoration inclue un dialogue et une communion à la fois verticale et horizontale, et elle nous unit à la fois avec Dieu et les uns aux autres. Les chants que nous chantons et le culte que nous conduisons ne doivent pas manquer d’exprimer la nature commune de notre foi.
Apocalypse 14.6,7 comme cadre d’intégration
Le double impact du Service pour chercheurs et du Mouvement de Louange et d’Adoration, dans un contexte de culture postmoderne, a introduit de nouvelles dynamiques dans de nombreuses communautés. Ce glissement majeur devrait nous encourager à examiner plus attentivement l’essence de l’adoration. Malheureusement, bien souvent l’Église n’a pas élaboré une claire théologie du culte. C’est pourquoi les débats sur le culte tournent plus autour du style que de la substance.
Il est vrai que les pasteurs sont confrontés au défi posé par les conditions culturelles au sein desquelles ils opèrent. Mais ils devraient aussi faire attention à avoir un solide fondement théologique. Cela signifie que si les pasteurs ne doivent pas rejeter la culture contemporaine pour être fidèles à Dieu, ils n’ont pas besoin non plus de se conformer à tous les aspects de cette culture pour avoir un impact sur les adorateurs. L’appel chrétien s’exprime aussi bien dans la résistance à la culture ambiante que dans son adoption. Seul un solide engagement théologique permet de tenir une telle position.
En Apocalypse 14.6,7, Jean offre un tel fondement théologique, un cadre cultuel intégrateur pour forger d’authentiques services d’adoration. Le passage est le suivant : « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. » Comment ce texte peut-il influencer notre pensée ? Tout d’abord, il donne comme aspect déterminant de l’adoration le caractère central de l’Évangile. Ensuite le texte de l’Apocalypse donne de claires directives.
Un culte centré sur l’Évangile
En dépit de son fort symbolisme, le texte contient un élément important : l’ « Évangile éternel » (v. 6) forme la base de la véritable adoration. Cet accent sur l’Évangile est l’essence même du kérygme chrétien. La bonne nouvelle est que le Christ, par sa victoire sur la croix, a offert le salut à la race humaine et a rendu possible la véritable adoration. Au cœur de l’Évangile il n’y a pas seulement une croix glorifiée et une tombe vide, il y a aussi un Christ vivant qui vient et qui maintenant remplit un ministère dans le sanctuaire céleste. En d’autres termes, le culte chrétien ne regarde pas seulement en arrière vers le passé, il regarde aussi en avant vers l’avenir tout en mettant l’accent sur le présent : le ministère du Christ s’exerce « maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Héb 9.24).
L’auteur de l’Épître aux Hébreux décrit clairement le Christ comme notre leitougos (Hé 8.2), notre ministre du culte céleste qui rassemble dans sa personne l’adoration et la prière de son peuple. De façon remarquable, il est à la fois celui que nous adorons et « l’Orant ». En tant que révélation suprême du Père (Jn 1.18; Col 1.15,16) et unique chemin de salut, le Christ mérite toute la louange et l’honneur de la création toute entière. En tant que médiateur de la nouvelle alliance, il réordonne et purifie notre adoration et nos prières corrompues pour les offrir sans péché au Père. Dans le cadre de cette vision, celui qui conduit le culte local n’agit pas en faveur des adorateurs, mais avec eux, reconnaissant qu’un unique Grand Prêtre remplit un ministère en notre faveur dans le sanctuaire céleste.
Vu de cette façon, l’Évangile offre peut-être une perspective puissante et libératrice à ceux qui doivent organiser le culte. Il éclaire les choses sous un jour différent en rappelant que le Seigneur c’est le Christ et non les lois du marché ou la culture. En oubliant le fait que l’adoration est notre réponse au salut que Dieu a réalisé en Christ, de nombreux pasteurs ont été souvent préoccupés par les formes et les accessoires de l’adoration plutôt que par son contenu et la vérité. Ainsi, bien des pasteurs ont été dépassés par l’obligation d’organiser des services de culte anthropocentriques et accueillants pour attirer les gens plutôt que par celle qui consiste à mettre l’accent sur le pouvoir transformateur de la croix. C’est pourquoi nous ne pouvons que trop souligner le principe fondamental d’attraction du culte qu’est Christ et Christ crucifié (1 Co 2.1), et non nos ingénieuses cérémonies et nos rituels distrayants.
Ainsi la véritable adoration ne sera possible que si elle met l’accent sur l’Évangile et si sa philosophie et ses formes reflètent le message libérateur de Jésus-Christ. Adorer Dieu n’est pas une option, c’est un impératif évangélique. Ap 14.6 décrit l’Évangile éternel comme un évangile pour le monde entier, qui s’adresse à « toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple ». Contrairement à la philosophie postmoderne qui tend à faire de l’adoration un produit bien emballé et confus, Apocalypse 14 souligne trois impératifs de la véritable adoration. Selon le verset 7 : « Craignez Dieu… donnez-lui gloire… et adorez ». Considérons ces trois impératifs essentiels.
Impératifs de l’adoration
Craignez Dieu. Parce que l’adoration peut aisément faire l’objet d’une préférence ou d’un préjugé personnel, l’ange somme les nations de craindre Dieu. La notion biblique de « crainte » (phobeo) suggère la révérence, le respect et l’honneur dû à Dieu. Dieu est Dieu, le pleinement autre. La crainte est la réponse appropriée à sa grandeur, particulièrement en rapport avec ses actes majestueux de salut et de jugement. Craindre Dieu ne signifie pas avoir peur de lui, mais le prendre au sérieux. Cela exige de lui abandonner tous les aspects de notre vie (4).
La notion de crainte de Dieu peut être très étrange à une époque où les services de culte manquent souvent d’un certain sens du respect. Marva Dawn le mentionne comme « le manque postmoderne d’une authentique” crainte” de Dieu (5) ». Dawn affirme que la tension scripturaire entre la crainte et l’amour a été perdue dans de nombreuses églises à cause d’une tendance à privilégier la grâce à bon marché et à imposer le silence à la justice de Dieu (6).
Il en résulte que nous finissons souvent par avoir des services imprégnés d’un sentimentalisme tiède, mis en place pour que les adorateurs se sentent heureux plutôt que remis en cause dans leur fort intérieur et ébranlés dans leur auto satisfaction.
Un culte taillé à la mesure des consommateurs spirituels ne pourra élever le sens de la gloire et de la sainteté de Dieu. Il tendra à adopter « une Jésulâtrie confortable et sentimentale (7) et à réduire le Dieu vivant à un Seigneur flou, c’est-à-dire qui n’a pas de références explicites à l’histoire biblique.
En conséquence, nous pouvons assumer avec confiance qu’un des principes bibliques pour notre époque contient une invitation à donner plus de sens à une juste crainte de Dieu dans le culte. Cette crainte ne peut venir d’une initiative d’en bas, de facture purement humaine. La crainte doit plutôt venir d’une communauté en adoration qui réalise qu’elle sert un Dieu exalté au-dessus des cieux (Ps 57.11; 108.5). Seule une théologie qui exalte la gloire de Dieu et qui recherche la présence eschatologique du Saint-Esprit dans les assemblées peut apporter ce sens du respect mêlé de crainte et de la révérence. Pour y parvenir, la mise en demeure de l’ange à craindre Dieu implique un appel adressé à ceux qui conduisent le culte pour qu’ils prennent en compte le paradigme d’un Dieu transcendant, juste et saint.
Donnez-lui gloire. Glorifier Dieu, comme nous l’avons vu en Apocalypse 14, est le second impératif de l’adoration. L’objet suprême de la création de l’homme par Dieu est qu’il le glorifie (Mt 5.16; Rm1.21; 1 Co 6.20; 10.31; Ep 1.12; Ph 1.11). L’ange appelle les nations à craindre Dieu et à lui donner gloire car « l’heure de son jugement est venu » (Ap 14.7). La perspective globale du message de l’ange reprend clairement l’espoir de l’Ancien Testament de voir les nations unies dans l’adoration du vrai Dieu. David souligne cet appel aux nations à adorer Dieu au Psaume 96.7 à 10:
« Familles des peuples, rendez à l’Éternel, Rendez à l’Éternel gloire et honneur! Rendez à l’Éternel gloire pour son nom! Apportez des offrandes, et entrez dans ses parvis! Prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés. Tremblez devant lui, vous tous, habitants de la terre! Dites parmi les nations: L’Éternel règne; Aussi le monde est ferme, il ne chancelle pas; L’Éternel juge les peuples avec droiture. »
À une époque où le laxisme et la désinvolture sont souvent célébrés comme des vertus, la notion même de jugement peut être choquante. Cependant, l’adoration peut être grandement améliorée, si les communautés se rappellent qu’elles sont redevables à Dieu. Celui qui inspire et permet notre adoration est aussi celui qui la juge. Celui qui nous donne le pouvoir est aussi celui qui nous demande des comptes (Apocalypse 1.10-3.22). Cela est particulièrement important en un temps où « la fausse adoration est tout aussi possible que la vraie, et que la distinction entre les deux n’est pas toujours claire comme du cristal (8). » Il est intéressant de noter que les termes donner gloire contiennent une tension dialectique qui caractérise une adoration équilibrée entre respect et joie.
Malheureusement, les deux extrêmes du christianisme dans son ensemble ont souvent eu tendance à accentuer l’un aux dépens de l’autre. Les traditionalistes ont souligné le respect, les charismatiques l’enthousiasme, et ceux du milieu ont souvent manqué des deux. Il est certain que seul un Dieu qui vient vers nous avec la grâce et le jugement, la justice et l’amour peut inspirer des réponses aussi apparemment contradictoires et simultanées telles que le respect et la joie, la révérence et la jubilation. Cette tension dialectique doit être maintenue pour que l’adoration demeure théologiquement juste et une expérience significative.
Adorez est le troisième impératif du culte. Étymologiquement, le terme met l’accent sur la soumission et l’hommage (9). Le sens va plus loin que l’adoration dans le culte pour inclure la sphère plus étendue de « la vie, la pensée et l’expérience chrétiennes (10). »
L’ange d’Apocalypse 14 relève le vrai fondement de l’adoration du divin : la reconnaissance de Dieu comme créateur « qui a fait le ciel, et la terre, et la mer,et les sources d’eaux » (v. 7). Ici, l’ange rappelle de façon salutaire que nous adorons Dieu non seulement parce qu’il nous a créés, mais aussi parce qu’il nous a créés pour Lui (Ap 411). Et ce n’est pas tout. L’ange nous somme d’adorer Dieu pour trois raisons liées entre elles :
Parce qu’il est le créateur (adorez celui qui a fait les cieux et la terre)
Parce qu’il est le rédempteur (l’évangile éternel)
Parce qu’il est le juge (l’heure de son jugement est venue).
En considérant ces trois raisons d’adorer le divin, nous ne pouvons manquer de faire un parallèle avec l’appel à l’adoration et à l’obéissance que nous trouvons dans le Décalogue (Exode 20.1-11). Dieu est créateur : « Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu » (v. 11).
Il est rédempteur : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude » (v. 2).
Il est juge : « car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis … ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (v. 5, 6).
Si ce cadre théologique avec des thèmes tels que la création, la rédemption, le jugement, l’eschatologie et le sabbat influence notre concept de l’adoration, l’accent et le style de celle-ci seront marqués par une dimension théocentrique et eschatologique. Comme nous l’avons dit plus haut, un des problèmes du culte contemporain est sa tendance anthropocentrique. De nombreux programmes, idées et services tournent autour des attentes et des désirs humains au lieu de la primauté de Dieu, de son amour, de sa sainteté et de sa justice. Une mentalité anthropocentrique déforme la nature de la véritable adoration en écartant Dieu de son centre. La véritable adoration, orientée vers le centre qui lui est propre, « doit d’abord être centrée sur Dieu et ensuite sur les aspirations humaines (11). » Les pasteurs devraient donc placer les choses dans la bonne perspective quand il s’agit d’une chose aussi importante que l’adoration.
Conclusion
Sous l’angle de ces principes bibliques je voudrais maintenant présenter un court ensemble d’idées qui nécessitent d’être prises en considération par des assemblées cultuelles. Je crois que les conducteurs spirituels ont un urgent besoin de :
1. Quitter le modèle anthropologique courant dans lequel la culture ambiante prédominante définit le culte pour choisir un modèle théologiquement plus robuste dans lequel la théologie interpelle la culture en adaptant ou rejetant ses divers aspects selon le cas.
2. Fortifier les services cultuels en prenant en compte la dimension eschatologique de la foi.
3. Choisir avec soin et former des responsables de la liturgie. Certains d’entre eux sont de bons chantres, mais pas de bons théologiens, et un beau chant ne fait pas une saine théologie.
4. S’écarter d’une spiritualité nébuleuse qui ne fait du christianisme qu’une affaire de sentiments.
5. S’assurer que le sermon explore l’infinie richesse de la vérité biblique.
6. Brancher l’expérience cultuelle sur la vie réelle en créant un espace dans le service liturgique non seulement pour la célébration, mais aussi pour la réflexion, la confession, la repentance et le deuil. Il existe un danger à vouloir exiger constamment des gens qu’ils soient heureux et joyeux dans le contexte du culte alors qu’ils se battent et sont blessés par la vie.
7. Rendre le culte plus interculturel et intergénérationnel plutôt qu’étroitement sélectif et potentiellement diviseur. Les services différents pour différents âges, styles d’adoration, goûts musicaux et catégories ethniques peuvent avoir d’heureux effets. Mais une meilleure façon d’agir serait de faire des services mixtes où les éléments traditionnels, ceux qui relèvent de la culture contemporaine et les thèmes innovants, se fertilisent mutuellement pour enrichir l’expérience cultuelle.
ALAIN CORALIE, MDIV, MTH, de la Division Afrique de l’Est de l’Église adventiste à Nairobi, Kenya.
Adventist Ministry (republication autorisée).
1. Kendra Creasy Dean, « Moshing for Jesus: Adolescence as a Cultural Context for Worship,» in Tim Dearborn and Scott Coil, eds., Worship at the Next Level: Insight from Contemporary Voices, Grand Rapids: Baker Books, 2004.
2. Pete Ward, Selling Worship: How What We Sing Has Changed the Church, Milton Keynes: Paternoster, 2005, p. 207.
3. David Lyon, Jesus in Disneyland: Religion in Postmodern Times, Oxford: Polity, 2000, p. 94.
4. Ranko Stefanovic, Revelation of Jesus Christ: Commentary on the Book of Revelation, Berrien Springs, MI: Andrews University Press, 2002, p. 441–443.
5. Marva Dawn, How Shall We Worship ? Wheaton, IL: Tyndale, 2003, p. 49, 50.
6. Idem. p.50–52.
7. Daniel L. Migliore, Faith Seeking Understanding: An Introduction to Christian Theology, Grand Rapids: Eerdmans, 1991, p. 65.
8. Ian Boxall, Revelation: Vision and Insight: An Introduction to the Apocalypse, London: SPCK, 2002, p. 155.
9. Howard Marshall in New Bible Dictionary, 3e ed., Leicester: IVP, 2003, p. 1250.
10. D. A. Carson, Worship: Adoration and Action, Grand Rapids: Baker Book House, 1993, p. 15.
11. R. Kent Hughes, « Free Church Worship: the Challenge of Freedom,» in D.A.Carson,ed.,Worship by the Book, Grand Rapids: Zondervan, 2002, p. 151.
Laissez votre commentaire