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Travailler avec les médias sociaux : sensibilisation et mises en garde

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Le jour de son 31e anniversaire, Claire Lin a mis fin à sa vie parce que son petit ami avait refusé d’être avec elle lors de cette journée spéciale. Et elle s’est suicidée là, dans sa chambre, en inhalant des vapeurs toxiques provenant d’un barbecue au charbon de bois. Juste avant sa mort, Claire a continué à afficher des posts sur Facebook, tchattant avec neuf de ses amis sur ce qu’elle était en train de faire. Elle a même affiché une photo du petit barbecue.

Certains de ses amis avec lesquels elle tchattait lui ont demandé avec insistance d’arrêter. Mais personne n’a pris de mesures sérieuses pour lui sauver la vie, personne n’a appelé les autorités pour intervenir. Le processus de suicide a duré 67 minutes, et pendant tout ce temps, Claire partageait avec ses amis sur Facebook comment elle se sentait instant après instant.

Bien que vous puissiez avoir beaucoup d’« amis » sur les médias sociaux, combien d’entre eux savent où vous habitez ? Certains experts ont déclaré que le cas de Claire caractérise l’isolement causé par les médias sociaux1.

Je ne suis pas en train de dire que les médias sociaux sont responsables du sort de cette jeune femme ou de celui d’autres personnes qui vivent des tragédies semblables. Mais il est important de noter qu’avec près de 800 000 suicides par an à l’échelle mondiale, les décès par suicide surpassent en nombre les décès imputables au paludisme, au cancer du sein ou à la guerre et aux homicides2. Dans le monde entier, après les accidents de la route, le suicide a été en 2016 la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans3.

Les médias sociaux sont une source pratique d’informations détaillées sur les méthodes pour se faire du mal, et même sur les complices volontaires pour pousser une personne vulnérable à bout ou pour glorifier et rendre sensationnelle la mort par choix. Une étude nous prévient : « La conséquence finale de ce type d’événements diffusés sur les médias sociaux peut amener d’autres personnes à imiter un comportement suicidaire. On pense que les jeunes sont particulièrement vulnérables à ce processus4. »

Selon d’autres études, il y a de plus en plus de preuves que les médias sociaux peuvent influencer le comportement suicidaire et constituer ainsi un risque pour les populations vulnérables5. Un examen systématique de la littérature note que les taux de suicide ajustés en fonction de l’âge ont augmenté de façon régulière parallèlement à une augmentation simultanée de l’utilisation des médias sociaux, et qu’« une somme de temps plus importante passée sur les réseaux sociaux en ligne entraîne une plus grande exposition au comportement d’automutilation ainsi qu’une plus grande adoption d’un tel comportement. Elle entraîne également une augmentation de la détresse psychologique et des idées suicidaires chez les adolescents dépressifs6. »

Cet article vise à sensibiliser les jeunes à la façon dont les médias sociaux peuvent ouvrir des voies d’automutilation, et à la façon de traiter les idées potentiellement suicidaires.

DÉFINITION DES MÉDIAS SOCIAUX

Mais d’abord, qu’est-ce que les médias sociaux ? Par médias sociaux, on entend « les plateformes en ligne qui permettent d’échanger et de partager avec d’autres personnes des intérêts, des objectifs et un contexte »7. Les communautés en ligne n’ont pas de frontières physiques et leurs limites temporelles sont limitées. Il est prouvé que « l’impact des médias sociaux, en particulier sur les adolescents et les jeunes adultes, semble dépasser les limites d’une utilisation normale, et tend vers des schémas pathologiques pouvant entraîner un trouble de la dépendance »8. Alors que la cyberintimidation est un problème croissant chez les jeunes9, les médias sociaux ont créé un nouvel environnement pour les rencontres amoureuses, avec des phénomènes tels que le sexting – une activité illégale lorsqu’elle implique des mineurs10. L’activité en ligne peut progressivement diminuer l’interaction normale d’un jeune avec son environne- ment social et sa famille11, réduisant ainsi les interactions sociales et l’investissement dans les relations en face à face.

Chose ironique, malgré la possibilité d’échanger en ligne avec d’autres personnes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur les aspects les plus intimes de sa vie ou de ses pensées, on a abouti à un isolement social accru plutôt qu’à des relations plus étroites12. Ceux qui affichent constamment des images de leurs activités personnelles et partagent leur vie en ligne à longueur de journée peuvent se considérer comme heureux, mais « plus les gens sont sur les médias sociaux, plus s’intensifie leur degré de mécontentement et d’insatisfaction »13. En outre, l’utilisation excessive des médias sociaux est associée à une perte de contrôle et à l’apparition du syndrome d’abstinence (anxiété, dépression, irritabilité), ainsi qu’à d’autres répercussions négatives.

On estime qu’à l’heure actuelle, quelque 4,2 milliards d’individus dans le monde ont accès à Internet, et environ trois milliards d’entre eux sont des utilisateurs actifs de médias sociaux. Les ados et les jeunes adultes l’utilisent davantage que les autres groupes d’âge. L’utilisation moyenne des médias sociaux chez les jeunes est estimée à plus d’une heure par jour14, les indicateurs montrant une tendance à la hausse. Cette « utilisation excessive chez les jeunes » est inquiétante15.

Une étude menée dans 21 pays a révélé que « l’utilisation des smartphones pour accéder aux médias sociaux a été l’outil technologique le plus populaire parmi les gens de moins de 30 ans dotés d’un diplôme universitaire »16. Grâce aux appareils mobiles avancés, il est plus facile de s’impliquer en ligne par les médias sociaux, à tout moment et en tout lieu. Cependant, cette commodité a un prix pour les utilisateurs, et dans certains cas, un prix très élevé – mais pas forcément d’un point de vue financier. Un temps excessif passé sur les TIC (technologies de l’information et de la communication) affecte le comportement scolaire et personnel. Les jeunes en âge d’aller à l’université en paient le prix, au moment même où ils se préparent à prendre des décisions importantes qui affecteront le reste de leur vie. Selon une étude, « la fréquence d’utilisation des smartphones est le meilleur prédicteur de l’utilisation problématique des TIC dans tous les contextes »17. Autrement dit, plus nous consacrons de temps aux TIC, plus les probabilités de les utiliser à mauvais escient sont élevées.

LA QUESTION À UN MILLION DE DOLLARS

La question à un million de dollars est peut-être la suivante : Que recherchent les jeunes lorsqu’ils se connectent sur les médias sociaux ? Une étude a révélé qu’ils « aiment partager leurs opinions, leurs pensées, leurs émotions, et ce qui importe le plus dans leur vie »18. En d’autres termes, « les étudiants utilisent les médias sociaux comme un moyen d’exprimer leurs pensées et leurs sentiments »19. Les médias sociaux deviennent ainsi une extension de leur vie personnelle.

Les jeunes utilisent les médias sociaux pour satisfaire leurs besoins personnels, leur quête d’identité, et pour combler d’autres besoins émotionnels… Mais les médias sociaux favorisent-ils réellement le développement personnel ? La philosophie de l’éducation adventiste soutient que l’objectif principal de l’éducation est « le développement harmonieux des capacités physiques, mentales, et spirituelles »20. Les médias sociaux contribuent-ils à cet objectif ?

Malgré les efforts de nombreux enseignants (dont moi-même) pour intégrer les médias sociaux dans les activités académiques des étudiants afin de favoriser leur développement intellectuel, cela n’a donné jusqu’à présent que des résultats modérément souhaitables, principalement parce que « les étudiants n’ont aucun intérêt naturel à utiliser les médias sociaux en tant qu’outil d’apprentissage »21. Si les médias sociaux n’avaient qu’un impact négligeable sur le développement académique et cognitif, leur utilisation dans l’enseignement pourrait être acceptable. Le problème, c’est que leurs effets ne semblent pas être neutres. J’ai constaté, en effet, que l’utilisation intensive des médias sociaux décourage le travail ardu de réflexion. Dans mon analyse des tchats et des forums des médias sociaux, j’ai découvert un contenu intellectuellement maigre.

Il y a de nombreuses années, Worchel et ses collègues, cités par Mata, ont fait allusion à certaines études indiquant que les gens s’appuient sur des stéréotypes lorsque leurs capacités cognitives sont réduites, c’est-à-dire lors- qu’ils n’ont pas le temps de porter des jugements individualisés22. En effet, au cours d’une journée, les médias sociaux transmettent des centaines de messages invitant les gens à donner leur avis (souvent réduit à l’expression « J’aime »), mais n’offrent guère de place à un dialogue et à un débat constructifs, ainsi qu’à une confrontation responsable. Même s’il y a des possibilités d’échange d’idées, ces espaces sélectifs deviennent généralement des centres d’agression inutiles. Comme le rythme des messages et des possibilités de commentaires dans les médias sociaux augmente chaque jour, les étudiants auront beaucoup de travail à faire pour devenir des penseurs informés, autonomes et respectueux des pensées d’autrui.

Dans ce contexte, on peut apprécier les paroles de l’écrivain-philosophe Umberto Eco : « Les médias sociaux donnent à des légions d’idiots le droit de s’exprimer »23. Je m’explique. Avant l’avènement d’Internet, les gens ordinaires n’avaient pas facilement accès aux médias de masse tels que la radio ou la télévision. Depuis l’avènement de la technologie actuelle, il est possible pour quiconque de profiter de deux caractéristiques des médias sociaux : la liberté et l’anonymat24. Cette technologie permet aux gens d’exprimer leurs idées dans de nombreux forums différents, parfois de manière irresponsable. Ce faisant, une grande avancée de la communication est diminuée dans son utilisation par la mauvaise qualité des contributions des participants. Il est rare de trouver des conversations vraiment réfléchies sur les médias sociaux. Ainsi, selon les statistiques, parce que la plupart des jeunes passent leur temps à s’immerger dans les médias sociaux, ils sont malheureusement habitués, en raison de cette exposition, à une superficialité complaisante.

PENSÉE CRITIQUE ET PRISE DE DÉCISION RESPONSABLE

Les médias sociaux ne semblent pas stimuler la pensée critique. Au contraire, « les stéréotypes qui apparaissent dans les médias sociaux déterminent un grand nombre des comportements quotidiens, des modes de vie, des habitudes alimentaires ou une bonne partie de l’exercice physique »25. Une telle pensée et un tel comportement acquis par l’utilisation constante des médias sociaux constituent un défi direct à la reconquête de l’image de Dieu programmée dans la race humaine par le Créateur, c’est-à-dire une personne ayant la capacité de penser par elle-même, de prendre des décisions rationnelles et responsables.

Il est vrai qu’en creusant dans les médias sociaux, on peut découvrir des infos pour améliorer la santé ou pour devenir plus optimiste, et bénéficier d’autres messages d’auto-assistance et de sources basées sur la recherche. Il est tout aussi vrai que les mèmes et autres idées sont proposés en abondance, ce qui tout au plus nous fait sourire, mais va rarement plus loin. Un tel cyberactivisme aspire à gagner des adeptes pour diverses causes plutôt qu’à encourager la discussion sur des questions sérieuses.

On peut observer ce problème de la non réflexion dans le comportement des étudiants dans les médias sociaux. Une étude menée auprès d’étudiants universitaires mexicains a révélé qu’« ils utilisaient presque exclusivement deux médias sociaux, ce qui renforce les caractéristiques qui les décrivent comme des consommateurs et des réplicateurs de contenu ; alors que dans les médias sociaux qui exigeaient de créer un contenu transcendant de l’utilisateur (blogs, wikis, WordPress, LinkedIn, etc.), la participation était faible ou presque nulle »26.

Penser ! L’absence d’exercice de la pensée, que ce soit dans l’un de ses deux aspects, logique ou latéral, conduit à prendre des décisions impulsives, comme dans le cas tragique de Claire Lin dans notre exemple initial. Lorsqu’ils sont affectés émotionnellement, les gens peuvent agir d’une manière insensée. Des sentiments très intenses peuvent créer un bouleversement dans le raisonnement. Il faut de la pratique pour apprendre à gérer les émotions ou autres impulsions, et de la maturité pour empêcher ces sentiments de s’exprimer libre- ment. Ce filet de sécurité passe par le processus de réflexion lucide, même dans des circonstances contraignantes. Il ne s’agit pas d’étouffer nos sentiments ou nos émotions, mais bien d’établir un équilibre entre eux et la raison27.

Il est essentiel de comprendre que le potentiel des technologies numériques ne peut être pleinement utilisé que lorsque les gens comprennent leurs avantages et leurs lacunes, et que lorsqu’ils sont capables de les gérer de manière appropriée dans les aspects pratiques de leur vie personnelle28. Cela signifie qu’il faut les utiliser intelligemment, en sachant que l’on ne peut pas dépendre des médias sociaux pour façonner son caractère et son mode de vie. Une réflexion sur ce sujet s’impose. Dans le vortex de consommation qui domine la société d’aujourd’hui, la dernière chose que la société souhaite est que nous réfléchissions et prenions des décisions intelligentes.

Il est impératif de préciser que « certaines études soulignent déjà l’importance de discuter de l’utilisation des TIC chez les jeunes dans une perspective plus intégrale, plus contextuelle »29. Et dans ce contexte, professeurs, parents et jeunes ont une tâche importante à accomplir30. Il est essentiel de placer les médias sociaux dans un contexte bénéfique pour les jeunes. Mais pour cela, nous devons changer notre paradigme actuel.

Les avantages de la communication numérique sont évidents31. Cependant, je pense que la participation des jeunes aux médias sociaux peut être plus utile à condition de devenir capables de sélectionner des forums et des sites web où l’échange est vraiment productif pour le développement cognitif. Il n’y a pas de mystère ou de magie pour y parvenir. C’est relativement simple, n’est-ce pas, et cependant, cela nécessite de la formation, de l’éducation, de l’autodiscipline ; bref, il s’agit d’apprendre à penser !

QUATRE SUGGESTIONS POUR CHANGER LES CHOSES

Examinez les quatre suggestions suivantes sur la façon d’effectuer ces changements :

  1. Surveillez et limitez le temps que vous passez sur les médias sociaux. Si vous n’arrivez pas à vous en détacher, contrôlez au moins la somme de temps que vous passez en ligne. Un bon moyen d’y parvenir est d’utiliser la Technique Pomodoro®, laquelle consiste à faire une pause de cinq minutes après 25 minutes32. C’est un moyen précieux de contrôler votre vie dans les médias sociaux ainsi qu’un outil utile pour réguler vos tâches. Lorsqu’on va sur les médias sociaux, il est facile de naviguer de site en site… mais le temps passe… et quand on s’en rend compte, on sait qu’il est impossible de récupérer le temps. Il ne reste qu’un seul sentiment : la culpabilité d’avoir perdu son temps.
  2. Investissez dans des relations hors ligne. Dans certains pays de l’Union Européenne (Finlande, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Suède), on constate, fort heureusement, une légère diminution de la somme de temps et de la fréquence d’utilisation d’Internet chez les jeunes. Cette tendance encourageante suggère que ces jeunes trouvent des moyens de vivre une plus grande partie de leur vie hors ligne33. Vous n’êtes pas seul dans ce défi. Il est important de savoir que la vie, c’est bien plus que les écrans et surtout, bien plus que les médias sociaux. Vous pouvez suggérer à vos amis – et les mettre au défi ! – (parce que les décisions de groupe renforcent les décisions individuelles –voir Ec 4.9-12) de passer plus de temps ensemble et moins de temps sur les médias sociaux. Il est plus gratifiant de partager une conversation intelligente avec certains amis en face à face que par le biais des médias sociaux. Les médias sociaux deviennent importants quand on est loin de ses proches, mais ils ne doivent pas supplanter ou remplacer les relations en face à face.
  3. Adonnez-vous à une lecture qui stimule votre esprit et remet en question vos idées. Comme le dit Marciales Vivas, « dans un monde complexe tel que le nôtre où l’information n’est plus un problème, mais plutôt la valeur critique de celle-ci, il est fondamental de promouvoir des expériences qui stimulent la pensée critique »34. La lecture est un moyen d’accéder à la pensée critique. À ce chapitre, j’estime que la Bible est idéale. On y trouve des personnages et des histoires qui stimulent la réflexion. Elle transmet une force mentale car la comprendre demande un effort plus important qu’aucune autre lecture. En fait, « l’esprit est développé et renforcé lorsqu’il est connecté aux pensées de Dieu »35. Les Saintes Écritures possèdent une richesse sans pareille, car elles sont capables de traiter de questions particulières aussi bien que de questions concernant la planète tout entière, et sont une invitation constante aux relations, à l’imagination, aux comparaisons de différents aspects, aux clarifications, à l’analyse critique, aux applications de nouveaux scénarios, etc.36. D’où l’avertissement suivant : lorsque nous nous habituons à lire des textes qui ne défient pas notre intellect, notre cerveau a tendance à exercer le moins d’effort possible. Il est donc nécessaire de briser cette inertie pour familiariser notre cerveau avec un matériel plus rigoureux.
  4. Invitez le Seigneur à guider vos pensées et à vous aider à prendre de sages décisions. Enfin, et c’est sans doute ce qui importe le plus, Dieu, qui est le Créateur de l’esprit, sait ce dont il a besoin. Il vous offre de vous guider, de vous enseigner, de vous conseiller (Ps 32.8). Comme le dit la Bible, « ce qui importe vraiment, c’est que tu sois plus sage et que tu augmentes chaque jour tes connaissances, même s’il te faut pour cela vendre tout ce que tu possèdes » (paraphrase de Pr 4.7).

 

De Jorge Omar Trisca, titulaire d’un doctorat de l’université de Montemorelos, au Mexique. Il enseigne dans le programme de doctorat en éducation à l’université de Montemorelos. Son courriel : jorgetrisca@gmail.com.

Source : « Travailler avec les médias sociaux : sensibilisation et mises en garde », Dialogue 32 (2020/2), p. 26-29


NOTES ET RÉFÉRENCES

  1. Katrina Grant, « Live Facebook Suicide: Claire Lin Kills Self Chatting, Posting, No Friend Calls Police » IBTimes Newsletter, 27 mars 2012, https://www.ibtimes.com/live-facebook-suicide-claire-lin-kills-self-chatting-posting-no-friend-calls-police-430720.
  2. Organisation mondiale de la santé, « Suicide in the World: Global Health Estimates », 2019, p. 7.
  3. Ibid., 11.
  4. J. Robinson et coll., « The #chatsafe Project. Developing Guidelines to Help Young People Communicate Safely About Suicide on Social Media: A Delphi Study », PLoS One 13:11, 15 novembre 2018, 2, doi:10.1371/journal.pone.0206584.
  5. David D. Luxton, Jennifer D. June, et Jonathan M. Fairall, « Social Media and Suicide: A Public Health Perspective », American Journal of Public Health 102, mai 2012, Suppl 2, : S195-S200, https://ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3477910.
  6. Aksha M. Memon et coll., « The Role of Online Social Networking on Deliberate Self-harm and Suicidality in Adolescents: A Systematized Review of Literature », Indian Journal of Psychiatry 60:4, octobre-décembre 2018, p. 384-392. https://ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6278213/.
  7. D. Navarrete Villanueva et coll., « Influencia negativa de las redes sociales en la salud de adolescentes y adultos jóvenes: una revisión bibliográfica [Influence négative des réseaux sociaux sur la santé des adolescents et des jeunes adultes : une revue de la littérature de recherche] », Psicología y Salud 27:2, juillet-décembre 2017, p. 256. Les citations qui ont été publiées en espagnol dans la source originale ont été traduites par l’auteur de cet article.
  8. M. Á. Vallejos-Flores, A. Copez-Lonzoy, et W. Capa-Luque, « ¿Hay alguien en línea?: Validez y fiabilidad de la versión en español de la Bergen Facebook Addiction Scale (BFAS) en universitarios », Health and Addictions 18:2, 2018, p. 175.
  9. Cynthia Van Hee et coll., « Automatic Detection of Cyberbullying in Social Media Text », PLoS One 13:10, 8 octobre 2018, 2, doi.org/10.1371/journal.pone.0203794.
  10. Villanueva et coll., « Influencia negativa de las redes sociales en la salud de adolescentes y adultos jóvenes: una revisión bibliográfica », p. 257. Carmen Castrejón Mata, « Impacto de las redes sociales y el marketing en la alimentación y la actividad física de los jóvenes en el estado de Guanajuato [Impact des médias sociaux et du marketing sur l’alimentation et l’activité physique chez les jeunes dans l’État de Guanajuato] », Revista Cimexus XIII:2, 2018, p. 75.
  11. Villanueva et coll., « Influencia negativa de las redes sociales en la salud de adolescentes y adultos jóvenes: una revisión bibliográfica », p. 264.
  12. Georgina Sotelo Ríos, Martha Domínguez Chengue, et Manuel Martínez Acuña, « Los pros y contras del uso de las redes sociales entre los jóvenes: una manera de formar a nuevos investigadores », Visum Mundi 2:1, 2018, p. 120.
  13. Villanueva et coll., « Influencia negativa de las redes sociales en la salud de adolescentes y adultos jóvenes: una revisión bibliográfica », p. 256.
  14. Simona Eftimie, « Social Networks’ Use on Adolescents and Young People », Jus et Civitas, A Journal of Social and Legal Studies LXIX:22, 2018, p. 39.
  15. G. González-Lizarraga, M. T. Becerra-traver, et Mireya Berenice Yanez- Díaz, « Ciberactivismo: nueva forma de participación para estudiantes universitarios », Comunicar XXIV:46, 2016, : 48.
  16. D. Rodríguez-Gómez, D. Castro, et J. Meneses, « Usos problemáticos de las TIC entre jóvenes en su vida personal y escolar [Utilisations problématiques des TIC chez les jeunes dans leur vie personnelle et scolaire] », Comunicar XXVI:56, 2018, p. 97.
  17. Fernando Domínguez Pozos, « Redes sociales digitales y juventud universitaria: un tema emergente en investigación educativa », Revista Ensayos Pedagógicos, 30 août 2016, p. 65.
  18. Fernando Domínguez Pozos et Rocío López, « Uso de Las Redes Sociales Digitales Entre Los Jóvenes Universitarios En México. Hacia La Construcción de Un Estado Del Conocimiento, 2004-2014) [Utilisation des médias sociaux en ligne parmi les étudiants universitaires au Mexique vers la construction d’un État de savoir, 2004-2014] », Revista de Comunicación 14, 2015, : 64.
  19. Ellen G. White, Education, p. 15.
  20. Pozos, « Redes sociales digitales y juventud universitaria: un tema emergente en investigación educativa », p. 63.
  21. Cité dans C. C. Mata, « Impacto de las redes sociales y el marketing en la alimentación y la actividad física de los jóvenes en el estado de Guanajuato », p. 72.
  22. Umberto Eco, « Con i social parola a legioni di imbecilli », LaStampa.it CULTURA, 2015, p. 1.
  23. Van Hee, et coll., « Automatic Detection of Cyberbullying in Social Media Text », p. 2.
  24. Mata, « Impacto de las redes sociales y el marketing en la alimentación y la actividad física de los jóvenes en el estado de Guanajuato », p. 72.
  25. Pozos et López, « Uso de Las Redes Sociales Digitales Entre Los Jóvenes Universitarios En México. Hacia La Construcción de Un Estado Del Conocimiento », 2004-2014, p. 64.
  26. Daniel Goleman, Inteligencia Emocional, Barcelone, Editorial Kairós, 2002, p. 39.
  27. Miloslava Kašparová et Jan Barva, Data Analysis of European Union States: Youth Behavior in Digital World, Documents scientifiques de l’Université de Pardubice. Series D, Faculty of Economics and Administration 26.44, mars 2018, p. 102, https://dk.upce.cz/bitstream/handle/10195/71998/ Kasparova_Barva.pdf?sequence=1&isAllowed=y.
  28. Rodríguez-Gómez, Castro, et Meneses, « Usos problemáticos de las TIC entre jóvenes en su vida personal y escolar », p. 98.
  29. Eftimie, “Social Networks’ Use on Adolescents and Young People,” 44.
  30. Van Hee, et coll., « Automatic Detection of Cyberbullying in Social Media Text », p. 1.
  31. La Pomodoro Technique® est une méthode conçue pour améliorer la gestion du temps consacré à une tâche spécifique. Cette technique a été créée par Francesco Cirillo vers la fin des années 1980. L’idée est simple : une minuterie qui divise le temps en intervalles fixes appelés pomodoros. Chaque pomodoro consiste en 25 minutes d’activité suivies d’une pause de cinq minutes. La pause est plus longue après quatre pomodoros. Pour un pomodoro en ligne, voir « TomatoTimer », https://tomato-timer.com. Kašparová et Barva, Data Analysis of European Union States: Youth Behavior in Digital World, p. 111.
  32. G. Marciales Vivas, Pensamiento crítico: diferencias en estudiantes universitarios en el tipo de creencias, estrategias e inferencias en la lectura crítica de textos, dissertation de doctorat, Universidad Complutense de Madrid, faculté de l’éducation, Département de psychologie évolutive et de l’éducation, 2003, p. 17.
  33. White, Education, p. 116.
  34. L. Raths et S. Wasserman, Cómo Enseñar a Pensar. Teoría y Aplicación, Buenos Aires, Paidós, 1997, p. 175.
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