Les libertés sont de plus en plus revendiquées et de plus en plus de lois les garantissent.
Géraldine Savary, conseillère aux États de 2007 à 2019, Daniela Gelbrich, docteur en Ancien Testament, diplômée de la Sorbonne, Alain Charpilloz, conseiller en relation d’aide, directeur d’Horizon 9 à Genève et Ivan Dos Santos, juriste et collaborateur d’enseignement et de recherche à Uni Genève, ont débattu de la question « Faut-il interdire ? » lors d’un symposium, le 18 janvier 2020 à l’Eglise adventiste de Lausanne.
Cet évènement était organisé dans le cadre de la 4e journée cantonale de la Liberté religieuse.
Chacun dans son domaine a présenté l’interdit, souvent avec humour, toujours avec pertinence.
Et le sujet, qui semblait être de l’ordre de la société, du global, s’avère être quelque chose de très personnel, même intime. Il nous renvoie à une introspection. Par exemple quand la question glisse de « Faut-il interdire ? » à
« Pourquoi vouloir interdire ? ».
Certes, il peut y avoir le bien, ou l’intérêt, du plus grand nombre. Du moins pour ceux qui vivent en démocratie. Mais peut-être suis-je simplement guidé par ma peur, mes schémas, ma culture, mon héritage ou ma tradition.
Et c’est tout l’intérêt d’un symposium comme celui-ci : être confronté.
Être confronté à des points de vues variés qui présentent la question sous des angles différents du sien.
Et repartir avec une réflexion renouvelée sur le sujet.
Bref, grandir.
Mais quelles sont ces journées ? Elles sont nées il y a quatre ans sur une initiative de l’Eglise adventiste de Lausanne. Cette dernière a bénéficié de l’expérience de John Graz, ancien responsable mondial de l’Association Internationale de la Défense de la Liberté Religieuse (AIDLR) et membre de la communauté.
Ces rencontres donnent l’occasion d’aborder des thèmes parfois délicats, mais toujours dans l’échange et le dialogue. Et ce avec des spécialistes et des sommités dans leur domaine.
Souhaitant faire bénéficier plus de personnes et trouver les forces pour la pérenniser, la journée est devenue cantonale à sa troisième édition.
Leurs formes varient : ateliers ou symposiums, entres autres.
De la musique accompagne la réflexion.
A quoi ressemblera l’édition 2021 ?
A vous de voir et surtout de venir voir.
A l’heure actuelle, elle reste à construire. Si vous avez des propositions et des thèmes, vous pouvez nous les faire parvenir.
De Raphaël Nagler, responsable du pôle Liberté religieuse à la FSRT
relations.publiques@adventiste.ch
- Pour en savoir plus sur le le pôle Liberté religieuse de la FSRT
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