Lancé en 1996, c’est depuis une tradition. Le camp des aînés a une nouvelle fois eu lieu en 2018, pour le plus grand bonheur de nos fidèles frères et sœurs, et fait partie de l’histoire de l’église adventiste en Suisse.
On entend dire souvent : « Ce n’est pas pour moi, je ne veux pas être avec ces vieux ». Mais détrompez-vous, ils savent aussi être jeunes d’esprit et de cœur. Vous êtes ce que vous apportez, là où vous êtes.
Pour cette nouvelle édition, un programme varié et spirituel a été préparé dans un cadre magnifique. Et grâce à Dieu, avec le beau temps toute la semaine !
Chaque matin était animé d’une réflexion biblique sur le thème « Maranatha – sur les traces du Christ ». Le soir, pour clore les journées, il y avait une méditation axée sur les rencontres de Jésus dans les évangiles : Nicodème, la veuve de Naïn, le jeune homme riche, etc.
Toute une équipe a été mobilisée pour cette semaine au Diablerets (Canton de Vaud). C’est Jean-Pierre Réchal, de Bienne, qui dirigeait pour la première fois cette semaine avec le soutien de Jean-Daniel Béal pour les marches et promenades. Aux fourneaux, c’est Anne-Lise Béal, accompagnée de Brigite Blazer et d’une aide bénévole bienvenue qui se sont organisées pour offrir de très bons repas. Dadou, comme d’habitude, a organisé les ateliers de bricolage.
Pendant la semaine, les aînés sont installés dans le chalet de la fédération, ce qui ne les a pas empêchés de vadrouiller pour autant. Cette fois-ci, le groupe est monté au lac de Lioson à 1850 mètres d’altitude. Ne vous inquiétez pas, puisqu’une pause bien méritée s’est faite au restaurant à midi. Vu la hauteur et le cadre, et même si c’était déjà presque l’été, ils n’ont pas hésité à commander une très bonne fondue. Ils ont ensuite visité le marché et le “musée des Ormonts”, situé dans le petit village riche en histoire de « Vers l’église » (c’est bien cela !). L’après-midi, ce fut “mini-golf”, balade en petit train et trajet dans un train plus vieux.
Ce fut un moment de détente pour tous où chaque jour de la semaine, plusieurs possibilités d’activités étaient offertes aux participants : pétanque, puzzle, jeux de société biblique, films, etc.
Malheureusement, un des participants s’est cassé le coude lors d’une sortie. Mais même sachant qu’il devrait se faire opérer après le camp, il revint de l’hôpital pour finir sa semaine avec ses camarades. Certainement pour retrouver cette amitié qui a lié toute l’équipe.
Un atelier de bricolage avec Dadou Gette a permis à tous les participants et l’équipe d’animation de rentrer chez elle avec un souvenir.
Un document tient une place toute particulière lors de ces camps des aînés. C’est l’album souvenir, qui reçoit tous les ans la photo officielle prise en fin de camp. Et cela depuis 22 ans !
On y découvre que c’est Madeleine Cavin, alors épouse du pasteur Cavin, qui a proposé le projet à la fédération et a poussé les uns et les autres à y participer. Elle organisa plusieurs camps pendant presque une décennie. Ensuite, il y eut plusieurs directeurs de camp : Patrick Maeder, le couple Cordas, le couple Burnier, Raphaël Nagler, Daniele Zagara et le dernier, Jean-Pierre Réchal. Malheureusement, on voit aussi ceux qui nous ont quittés, au fil du temps et qui se reposent en attendant le retour de Jésus. Notamment Madeleine Cavin, décédée l’année dernière. Note importante concernant l’implication fidèle de Dadou Gette : En 22 ans, elle est présente 19 fois sur les photos de l’album. Toujours disponible pour animer des ateliers de bricolage, très appréciés des participants.
Aujourd’hui, le grand souhait des organisateurs est d’arriver à attirer tous les aînés qui n’ont pas encore osé venir vivre cette belle expérience. Certains pensent qu’ils ne sont pas assez âgés… La réponse est claire : « Pas besoin d’être vieux pour venir » !
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