Vivre les principes sanitaires divins
Nous avons été créés pour un monde meilleur. Nous avons été créés pour une vie meilleure. Lorsque Dieu créa ce monde et y plaça l’humanité, il « vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » (Gn 1.31). Dieu a conçu le monde et la vie qu’il contient pour qu’ils soient parfaitement bons. Il nous a créés pour une vie qui, dans chaque action, chaque pensée, chaque sentiment, refléterait, proclamerait, célébrerait et apprécierait sa bonté. C’était – et c’est encore – l’intention et le désir de Dieu pour notre vie en ce monde.
Mais quelque chose a mal tourné.
LA CHUTE
Dans le jardin d’Éden, Adam et Ève choisirent de s’écarter du dessein de Dieu pour la vie. Leurs actes plongèrent leur propre existence et le reste de la création dans une douleur et une souffrance incommensurables. Oh, si seulement ils avaient écouté, si seulement ils avaient été fidèles, tout le mal subséquent aurait été évité ! Ils se confièrent, hélas, en eux-mêmes plutôt qu’en Dieu et écoutèrent le diable. Dès lors, l’histoire de l’humanité a été une histoire d’infidélité envers le dessein divin pour la vie, une histoire de méfiance envers le Créateur, une histoire de douleur, de souffrance, et de mort.
LE SAUVETAGE
Heureusement, Dieu ne nous a pas abandonnés ! Il tente constamment d’atteindre chaque être humain ici-bas. L’intention et le désir de Dieu pour la bonté dans ce monde et dans notre vie sont toujours les mêmes. Mais le diable a pour mission d’attaquer tout ce qui appartient à Dieu – tout ce qu’il a créé, tout ce qui est bon, tout ce qui est vie. Nous vivons au milieu de cette grande controverse entre Christ et Satan, entre le bien et le mal, entre la vie et la mort. Le Christ cherche à sauver, et Satan, lui, à détruire. Nous avons tous été victimes de ses attaques diaboliques. Nous nous sommes tous égarés et avons suivi notre propre voie (Es 53.6). Mais où que Satan aille pour détruire, Dieu est déjà là pour chercher et sauver (Lc 19.10). Dieu ne nous a pas abandonnés, il n’a pas abandonné le monde.
« Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance », a dit Jésus (Jn 10.10)1. Sa mission était et est de contrer et de vaincre le mal et son auteur, lequel « ne vient que pour dérober, égorger et détruire » (v. 10).
Celui-là seul qui a créé la vie peut prescrire ce qui est bon.
La mission du Christ dans le monde, c’est la vie, et la vie en abondance. La mission du diable, elle, c’est la mort. Dans le mal, il n’y a pas de vie. Il n’y a que la mort. On ne peut avoir la vie qu’en Christ. On ne peut avoir la vie que dans le bien. On ne peut posséder la vie – et la vie en abondance – qu’en étant fidèle au dessein de Dieu pour le monde et la vie qu’il contient.
Dès le commencement, le diable a été « menteur et le père du mensonge » (Jn 8.44). Son tour de force a été de convaincre les hommes et les femmes que ce qu’il offre est meilleur, plus désirable, plus exaltant, plus satisfaisant. Il fait en sorte que ce qui est mauvais, pécheur et mal paraisse bien. Il prétend que ce qu’il nous offre nous rend libres et ajoute à la vie, et que ce que Dieu offre limite et perturbe la vie. C’est là sa tromperie suprême. Mais c’est un mensonge ! La véritable vie, la vraie vie, n’est possible qu’en ce que Dieu a créé, béni, et donné. Seul ce que Dieu donne satisfait nos besoins réels et nos aspirations les plus profondes.
« L’Éternel […] ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité » (Ps 84.12). Dieu est le seul Donateur, Soutien, et Guérisseur de la vie. Celui-là seul qui a créé la vie peut prescrire ce qui est bon. C’est par la Bible qu’il révèle à l’humanité ce qui est bon. Alors que dans un esprit de prière nous lisons et méditons les Écritures, les principes pour la vie dont le Saint-Esprit nous convainc sont la prescription divine pour vous et moi afin que nous ayons la meilleure vie possible en ce monde. De l’histoire de la création à la promesse d’« un nouveau ciel et [d’]une nouvelle terre » (Ap 21.1), « [o]n t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien » (Mi 6.8). Dieu ne nous refuse aucune bonne chose.
Tandis que nous vivons au coeur du conflit qui fait rage entre le bien et le mal, tandis que nous nous souvenons de l’Éden et soupirons après le ciel, il nous faut une guérison et une restauration quotidiennes. Dieu a prescrit comment nous devons vivre. Dans son livre Le ministère de la guérison, Ellen White nous offre une réflexion sur les principes de ce mode de vie. Elle dit : « L’air pur, le soleil, l’abstinence, l’eau, le repos, l’exercice, une alimentation judicieuse, la confiance en Dieu, voilà les vrais remèdes2. »
Comme ces principes de vie saine sont attaqués, elle avertit : « Tout ce qui contribue à détruire les énergies physiques, mentales et spirituelles est un péché […] [O]n ne peut obtenir la santé qu’en obéissant aux lois établies par Dieu pour le bien des hommes3. » Et elle ajoute : « Il faut expliquer aux hommes que le chemin des commandements de Dieu est aussi celui de la vie. C’est le Seigneur qui a établi les lois de la nature, et celles-ci ne sont pas des exigences arbitraires, car toute défense d’ordre physique ou moral implique une promesse. Si nous y obéissons, nous aurons part à cette dernière. Dieu ne nous oblige jamais à bien faire, mais il cherche à nous délivrer du mal pour nous porter au bien4. »
Alors que les Israélites se tenaient à la frontière de la terre promise, Moïse les mit au défi et les supplia :
« Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies et d’observer ses commandements, ses prescriptions et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies […]. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix et pour t’attacher à lui : c’est lui qui est ta vie » (Dt 30.15-20, SER).
Aujourd’hui, nous nous tenons à la frontière d’une autre terre promise. Nous vivons dans les derniers jours de l’histoire de la terre, avant la venue d’« un nouveau ciel et d’une nouvelle terre » (Ap 21.1). Dieu nous lance, maintenant et chaque jour, le défi et l’appel suivants : aimer Dieu, écouter sa voix, marcher dans l’obéissance, et s’attacher à lui. Sachant alors ce qui est bon, nous pourrons choisir la vie.
Questions pour la réflexion
- Dans quels secteurs de votre vie sentez-vous que le diable vous attaque le plus ?
- Qu’est-ce que Dieu vous appelle à changer dans votre mode de vie pour que vous puissiez jouir d’une plus grande plénitude de la vie ?
- Tandis que vous vous engagez à faire des changements dans votre vie, comment pouvez-vous chercher la puissance divine et obtenir le soutien de vos semblables?
De Torben Bergland, M.D., directeur adjoint de Adventist Health Ministries de la Conférence générale des adventistes du septième jour.
- Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910.
- Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 102.
- Ibid., p. 88.
- Ibid., p. 89.
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