J’ai été sans abri pendant un mois.
Il y a quelques années, ma femme et moi nous préparions à partir à l’étranger lorsque nous avons été informés que nous devions quitter notre location. Stressés, nous avons fait nos bagages à la hâte et trouvé un endroit où stocker temporairement nos biens matériels. Puis nous avons pris l’avion et sommes partis, sans maison où revenir à notre retour.
« Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Éternel » .
(Psaume 27.14)
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai du mal à mettre en pratique cet impératif. En particulier en période de stress, ma réaction instinctive est d’essayer de tout « réparer » moi-même. Mais quand je me suis retrouvé dans cette situation, il n’y avait soudain plus rien à faire. Pendant mon séjour à l’étranger, je n’avais aucun moyen d’éplucher les petites annonces, de visiter des maisons ou de faire quoi que ce soit d’autre. Pourtant, dans les coulisses, Dieu travaillait pour nous. A notre retour, un mois plus tard, un ami nous a proposé de nous héberger gratuitement pendant que nous cherchions une solution plus permanente. Un membre d’église a proposé de garder nos affaires dans son hangar aussi longtemps que nécessaire. Nous avons également été incroyablement chanceux et bénis de trouver une nouvelle maison dans un laps de temps étonnamment court.
Chaque fois que je suis tenté de remplacer ma confiance en Dieu par ma propre ingéniosité, je suis obligé de me rappeler des expériences comme celle-ci. C’est comme une réprimande à moi-même : même au milieu de mes soucis, Dieu prend soin de moi. Bien sûr, parfois les choses ne se passent pas comme prévu, mais cela ne l’empêche pas d’être un Dieu bon. C’est dans les moments de déception que j’ai besoin de me rappeler qu’il est bienveillant dans les bons moments, comme dans les mauvais. Ou, comme le dit l’un de mes hymnes préférés : « Dans la vallée, tu es digne, tu es bon, même quand la vie ne l’est pas ». Même dans la sombre vallée de la mort, notre prière peut consister en la parole de David, qui se trouve dans le verset qui précède celui aveclequel nous avons commencé :
« Oh ! Si je n’étais pas sûr de voir la bonté de l’Éternel au pays des vivants… »
(Psaume 27.13)
De Jesse Herford
Source : https://record.adventistchurch.com/2023/01/17/wait-on-the-lord/
Traduction : Tiziana Calà
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