Il y a quarante ans, nous n’aurions pas pu imaginer les changements de ces dernières années. Vous vous souvenez probablement de l’endroit où vous vous trouviez lorsque le monde s’est arrêté. Pour ma part, c’était un vendredi matin très tôt, et j’étais encore au lit lorsque j’ai reçu le coup de téléphone annonçant la fermeture des écoles. En une nuit, toutes les écoles et la plupart des entreprises ont fermé leurs portes. Qui savait combien de temps nous allions devoir affronter des rues vides, des épiceries désertes et des écoles en ligne ?
La société continue de changer, mais pas pour le meilleur. Les médias sont dominés par des rumeurs cherchant à blâmer quelqu’un ou quelque chose. Je ne vois qu’une seule réponse, et ce ne sont plus des lois ou des initiatives pour sauver la planète ou des séries télévisées chrétiennes. La seule solution que je vois est la nécessité d’une soif sincère de Jésus et d’une recherche assidue dans les Écritures. Mon désir aujourd’hui est de vous amener à voir en Jésus le seul espoir et la seule réponse à notre situation.
Jésus est ma paix
La Bible raconte deux histoires concernant les disciples et Jésus sur la mer de Galilée. Dans la première, Jésus est épuisé après une journée fatigante d’enseignement et de guérison. Il veut passer de l’autre côté du lac. « Libéré enfin de la foule qui l’a pressé, vaincu par la fatigue et par la faim, il s’étend au fond du bateau et ne tarde pas à s’endormir » (Jésus-Christ, p. 325). Une grande tempête se leva, les vagues balayèrent le bateau et Jésus continua à dormir ! Il dormit pendant la pire tempête dont les disciples se souviennent ! Ils étaient terrifiés et savaient que les choses allaient mal.
Avez-vous déjà été aussi effrayés ? Je n’ai jamais été dans une telle tempête sur l’eau, mais qu’en est-il d’un appel téléphonique au milieu de la nuit, d’un diagnostic de cancer ou de l’annonce que votre conjoint veut divorcer ? Peut-être avez-vous été confronté à la Covid ou à la possibilité de perdre votre emploi, ou encore à une tornade ou à un tremblement de terre. Il ne s’agit peut-être pas d’un événement majeur, mais il peut entraîner un manque de paix dans votre vie. L’incertitude est présente lorsque nous nous regardons dans le miroir et que nous la ressentons. C’est la peur qui nous affaiblit et nous fait oublier notre Sauveur. C’est ce qui est arrivé aux disciples. « Absorbés par les efforts qu’ils font pour se sauver, ils ont oublié que Jésus est à bord ». Cela vous est-il arrivé à vous aussi ? Nous oublions Jésus. Nous nous disons chrétiens, nous parlons de Jésus, nous allons à l’église et dans les écoles adventistes, nous étudions même la Bible. Mais lorsque la calamité frappe, nous tombons dans le piège du diable, à savoir la dépression, l’inquiétude, la peur, le doute ou le blâme. Je suis si heureuse que Jésus ne nous abandonne pas lorsque nous l’oublions !
Après avoir calmé la mer, Jésus a demandé aux disciples : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » (Matthieu 8.26). « Si les disciples s’étaient confiés en lui [en Jésus], ils auraient conservé la paix ». Comment pouvons-nous rester calmes au milieu de nos tempêtes ? ». Dans mon parcours avec Jésus, j’ai réalisé que tant que je suis avec Jésus, si je me souviens que Jésus est dans mon bateau, je n’ai rien à craindre ; même si je ne comprends pas ce qui m’arrive, même si la tempête fait rage à l’extérieur, j’aurai la paix à l’intérieur de moi. Oui, Jésus est ma paix.
Jésus est ma vérité
Est-il possible de connaître la vérité aujourd’hui ? Certainement pas par la télévision, les journaux à sensation, la science ou les médias sociaux. Les gens prétendent être ce qu’ils ne sont pas. Nous ne pouvons pas croire tout ce que nous voyons. Les informations proviennent de tant de directions qu’il est difficile de distinguer la vérité de la tromperie. Nous devons nous tourner vers Jésus, qui est la vérité, et vers la vérité que nous trouvons dans la Bible. La connaissance de la vérité nous rend libres (voir Jean 8.32). Si nous avons l’impression de perdre la foi en la Bible à cause de la science, des médias ou de la majorité, je voudrais vous encourager à lire la Bible et à faire confiance à la Parole de Dieu. Il est le même hier, aujourd’hui et demain ; Il ne change jamais ! Oui, Jésus, la Parole, est ma vérité !
Jésus est mon berger, mon guide
Au lycée, nous avons commencé à pratiquer notre indépendance. Nous voulions être populaires, appréciés et respectés. Le choix des délégués de classe était une question importante. Nous voulions que les bons camarades de classe soient nos leaders. Mais tout le monde suit quelqu’un, même les leaders. La question qui se pose alors est la suivante : qui ou quoi suivons-nous et pourquoi ?
Tout au long des Écritures, Jésus est présenté comme un berger. Pourquoi ? Un berger guide, soigne, réconforte, panse, protège et pourvoit aux besoins de ses brebis. Un berger est le chef des brebis. Mais pourquoi les disciples ont-ils suivi Jésus, pourquoi l’ont-ils choisi comme guide ? Jésus n’apportait aucune garantie de prospérité, de sécurité, de nourriture, d’abri ou de statut social. Il n’avait pas de maison, il se dirigeait vers une croix, et le suivre signifiait risquer la persécution et la mort.
Bien que Pierre et les autres n’aient pas toujours compris Jésus et se soient souvent mépris sur sa mission, ils ont reconnu en lui le Messie. Ce qu’ils ont entendu a ébranlé leur cœur comme rien ne l’avait fait auparavant ! Comme Pierre l’a dit : « Seigneur, à qui irions-nous ? » (Jean 6.68).
Je reconnais que je suis têtue. Personnellement, j’ai lutté pour permettre à Jésus de me diriger, de régner dans tousles domaines de ma vie. J’ai finalement reconnu que Jésus, le Porteur de Paix, la Vérité, le bon Berger, est totalement digne de confiance. Seules les paroles de vie de Jésus apportent le réconfort, le repos, la subsistance, la protection, la vérité et l’orientation. Oui, Jésus est mon berger, mon guide ; je ne veux suivre personne d’autre !
Jésus est mon tout
J’avais 34 ans, j’étais célibataire et j’étais prête à vivre ma nouvelle aventure : déménager à l’autre bout du pays, de la Californie au Maryland. J’avais un emploi en vue, un nouvel appartement et une mer d’amis inconnus. Je m’appelais en plaisantant « Mme Abraham ». Avant mon départ, ma meilleure amie m’a cité ce texte : « En effet, ton époux, c’est lui qui t’a faite, et son nom est l’Éternel, le maître de l’univers ; celui qui te rachète, c’est le Saint d’Israël, et on l’appelle Dieu de toute le terre » (Esaïe 54.5). Elle m’a encouragé à appliquer sérieusement ce texte à ma vie. C’était une idée nouvelle pour moi : Dieu dans le rôle d’époux de son peuple. Comment cela s’appliquait-il à ma situation ? Qu’est-ce que j’avais à apprendre ! Dix-huit ans ont passé et ce verset est devenu mon cheval de bataille. Qu’est-ce qui a changé ? Comment un verset peut-il passer d’une situation très déconcertante à une situation pleinement appréciée ? Je peux dire honnêtement que, bien que j’aie toujours été une chrétienne adventiste engagée, je n’ai pas toujours été amoureuse de Jésus. Je ne le considérais pas comme mon « tout », le seul dont j’avais besoin.
Au cours de l’une des périodes les plus pénibles de ma vie, j’étais complètement désespérée. J’avais l’estomac noué, les larmes ne s’arrêtaient pas et les sanglots me laissaient épuisée. Je me sentais si seule ! Cela n’a pas duré un jour ou une semaine, mais plusieurs mois. Vous êtes-vous déjà senti seul, le cœur brisé et perdu ? Finalement, je me suis tournée vers Dieu et j’ai réclamé sa promesse. « Tu as dit que tu étais l’époux de ton peuple. J’ai besoin que tu prennes soin de moi, que tu me réconfortes. Tu l’as promis ! J’ai besoin que tu fasses cela pour moi ! ». Immédiatement, un calme total m’a envahie ; mes larmes ont cessé, mon corps tremblant s’est calmé et j’étais en paix. Je n’oublierai jamais la tendresse avec laquelle Jésus m’a embrassée ce jour-là. J’ai toujours cru en Jésus, j’ai toujours cru en la Bible, mais je n’avais jamais vécu une intervention personnelle aussi spectaculaire dans ma vie. J’ai commencé à reconnaître combien Jésus m’aimait et combien il avait toujours été fidèle, toujours présent, toujours disponible ! Ses promesses sont devenues réelles pour moi et j’ai choisi de les revendiquer, de faire confiance au fait qu’il me guiderait dans la vie.
Jésus est le premier dans mon cœur ; je me tourne vers lui pour chaque besoin. Je crois que lorsque Jésus occupe la première place dans notre cœur, lorsque nous aimons Jésus plus que quiconque, rien ne peut nous désespérer. Oui, Jésus est mon mari, pour l’éternité ! Beaucoup de choses se sont produites au cours des années, certaines pour lesquelles je suis éternellement reconnaissante, d’autres que j’aimerais oublier. Mais ma plus grande leçon a été de permettre à Jésus de devenir tout pour moi. J’ai une paix totale, je connais la vérité, je suis le seul vrai chef et je me repose en sa présence. La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : qui est Jésus pour vous ? Est-il quelqu’un à qui vous parlez pendant la journée ou seulement de temps en temps ? Réclamez-vous ses promesses pour vous-même ? Est-il la source de votre vérité, de votre paix et de votre sagesse ? Le monde d’aujourd’hui est de plus en plus marqué par la criminalité et le chaos, les libertés disparaissent et le mal est proclamé comme étant le bien : autant de signes du retour de Jésus. Mais nous n’avons rien à craindre, car il est notre espoir et notre secours ! Je prie pour que nous puissions tous choisir Jésus aujourd’hui.
De Carole Huenergardt Ford, professeur de sciences à la retraite, qui vit à Oracle, en Arizona, avec son mari Rob
Source : https://adventistreview.org/magazine-article/who-jesus-is-to-me/
Traduction : Tiziana Calà
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