Pour la première fois, le prix Nobel de la cécité a été délivré à un professeur adjoint à Andrews University (dans le Michigan aux États-Unis). Il est atteint de cécité et il a reçu récemment le prix Nobel de la cécité après avoir codé en braille d’anciennes langues bibliques. Responsable de l’association «Semitic Scholars» ce prix prestigieux Jacob Bolontin, décerné par la Fédération nationale des aveugles, s’accompagne de 20 000 dollars pour la contribution de l’association à l’intégration des aveugles dans la société.
Ce prix a été décerné à un groupe de trois universitaires aveugles qui ont créé un code Braille pour les anciennes langues bibliques, afin que les documents sources de textes religieux puissent être étudiés indépendamment par des étudiants aveugles dans leur contexte. Le groupe se compose de Ray McAllister, de Sarah Blake LaRose, transcripteur en braille, professeur d’hébreu et ancienne étudiante à l’université Anderson, en Indiana et de Matthew Yeater, président de Michiana, en Indiana, une succursale de la Fédération nationale des aveugles.
Ray MacAllister est donc le premier adventiste aveugle bénéficiaire de ce prix. En 2010, il est devenu le premier aveugle à obtenir un doctorat en théologie avec spécialité en Ancien Testament de l’Université Andrews. Pour mener à bien son projet en braille, Ray a d’abord utilisé un ordinateur lui permettant de convertir sa propre version des symboles grecs et hébreux en lettres en braille. Ensuite, il les a montrés sur un dispositif faisant surgir les mots en code Braille. Mais, a-t-il expliqué, il s’est rendu compte qu’il lui fallait quelque chose qui apparaîtrait davantage comme le grec et l’hébreu, juste avec des symboles supplémentaires. Il a donc développé un code pour ces symboles, lesquels n’étaient pas encore établis en braille.
Laissez votre commentaire