« Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi ! Aie pitié de moi, écoute ma prière ! » Psaume 4.1
J’ai eu la chance de prêcher dans plusieurs pays différents et d’être invité à rendre visite à plein de personnes à travers le monde. J’ai toujours reçu plus que je n’ai donné, lors de mes participations au travail de Dieu.
Un jour alors que je prêchais dans une église à l’étranger, j’ai été prié d’aller chez une sœur de l’église locale qui souffrait d’un cancer et se trouvait proche de la mort.
Cette sœur était membre fervente de l’église, très active au sein de sa communauté et qui avait donné beaucoup de son temps et de ses talents pour amener d’autres personnes à Christ. Elle se trouvait maintenant très malade, mais ancrée dans sa foi, et pas vraiment apeurée par la mort car confiante en son rédempteur. Derrière son lit, se tenait sa fille, une jeune femme de l’église également.
On m’avait demandé de prier pour notre sœur, ce que j’ai, demandant à Dieu de la guérir. Malheureusement, deux semaines plus tard, j’appris qu’elle nous avait quittés.
Cela me laissa triste. Mais j’étais surtout inquiet de la douleur que pouvait ressentir sa fille et du fait qu’elle était peut-être déçue par Dieu. Garderait-elle une foi solide après avoir vu sa mère mourir alors que toute l’église avait intercédé pour elle ?
Dieu entend-il nos prières ? Répond-il ? Prend-il soin de nous ?
Un an plus tard, lors d’un nouveau voyage d’évangélisation, j’ai rencontré cette jeune femme dans une de nos églises à Londres. J’étais très heureux de la voir là. Je décidai d’aller lui parler et de lui témoigner ma peine pour le décès de sa mère. Je lui dis combien il était triste qu’elle n’ait pas guéri. Je voulais savoir comment elle avait supporté une telle perte. Je finis par lui demander si elle avait douté de l’existence de Dieu durant cette période douloureuse.
Elle m’a regardé et dit : « Vous n‘avez pas idée de ce qu’il m’est arrivée après votre départ cet après-midi-là. »
Je l’ai prié de me raconter.
« Après que vous ayez quitté notre maison, j’ai continué à prier Dieu pour la guérison de ma mère. Quand soudain j’ai entendu une voix qui me disait : ‘Combien de temps désires-tu que ta mère vive ?’ J’étais sans voix ! »
Elle continua : « Je n’arrivais pas à dire un mot. Puis la voix m’a demandé ‘Quinze ans ?’ Ce à quoi j’ai répondu ‘Non, je veux plus !’ ‘Cinquante ans ?’ a encore demandé la voix. J’allais dire oui, et il m’est venu à l’idée que dans ce cas, je pouvais mourir avant ma mère et je ne voulais pas que ma mère souffre de perdre un enfant. Alors j’ai répondu non. Puis j’ai dit : ‘ Je veux que ma mère vive éternellement !’
La voix rétorque : ‘De quoi as-tu peur alors ?’ »
J’ai appris que Dieu répond toujours, souvent pas de la manière que nous attendons, mais le plus souvent de manière merveilleuse. A Lui la gloire !
Rivelino Montenegro, marié et père d’une petite fille, travaille dans l’ingénierie biomédicale. Il est également écrivain. Premier ancien de l’église adventiste du 7° jour de langue portugaise de Darmstadt en Allemagne, Riveline Montenegro est un évangéliste laïc.
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