Dans notre cheminement sur terre en tant que disciple du Christ, quel est notre plus grande aspiration ? Sondez les Écritures et nous nous apercevrons que les grands personnages de la Bible avaient tous ce désir ardent de connaître Dieu au travers d’une expérience personnelle : « Ils se lamentaient, priaient, luttaient et Le recherchaient jour et nuit, en toutes circonstances, et lorsqu’ils l’avaient trouvé, leur bonheur fut absolu bien plus que le temps qu’ils passaient à le rechercher. » (La recherche de Dieu, AW Tozer)
Par exemple, le désir suprême de Paul était de connaître le Christ (Philippiens 3.10). Son amour pour Jésus était si grand que l’apôtre était prêt à tout sacrifier pour que sa quête se réalise : « En fait, je considère tout comme une perte à cause de la supériorité de la connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté́ de tout perdre, et je considère tout comme des ordures, afin de gagner le Christ et d’être trouvé en lui… » (Philippiens 3.8,9)
Connaître Jésus par expérience
Prenons en considération quelques points importants du désir de Paul de « connaître le Christ ». Premièrement, Paul ne fait pas allusion à une connaissance intellectuelle, mais à une connaissance expérimentale. L’objectif n’est pas d’acquérir une compréhension théologique de Dieu ou d’accumuler des informations sur lui même si cela est important. Non, Paul cherchait ardemment à connaître Jésus par expérience, le connaître intimement.
Ce point est fondamental, car, il y a une différence majeure entre connaître Jésus et avoir des connaissances intellectuelles à son sujet. Nous pouvons connaître les doctrines de notre église et être capables de les expliquer parfaitement tout en ne connaissant pas Jésus. Nous pouvons connaître les prophéties bibliques, être capables de les interpréter et cependant ne pas connaître les merveilles de la personne de Christ. Nous pouvons même expliquer ce qui s’est passé à Golgotha et cependant ne pas connaître la puissance qui émane de la résurrection de Christ.
Les questions qui s’imposent sont les suivantes : « Connaissons-nous l’Homme de Golgotha? Sommes-nous déjà allés par la foi sur cette colline ? Avons-nous goûté de l’amour inconditionnel de Dieu, de son pardon et de sa puissance salvatrice dans notre vie ? » Car, notre christianisme ne sera vivifié et ne portera du fruit que si notre connaissance de Jésus est basée sur une expérience personnelle.
Deuxièmement, Paul connaissait déjà Jésus lorsqu’il déclara que son plus grand désir était de le connaître. Il a fait cette déclaration vers l’an 62 de notre ère. Cependant, il avait rencontré Jésus et fut converti vers l’an 33–36. Autrement dit, vingt-six à vingt-neuf ans après avoir goûté l’amour de Jésus, le désir de Paul était toujours le même : de le connaître davantage. Il se dit : « Jésus exhale tant de saveurs différentes qui me sont encore inconnues que j’ai besoin de le goûter ». Pour cette raison, son objectif par excellence était de le connaître plus profondément, d’être plus intimement lié à lui afin de connaître les merveilles de Sa personne d’une façon plus claire et plus ferme.
Aussi nous pouvons affirmer que connaître et aimer le Seigneur est un processus continuel et passionné. Notre amour pour Dieu ne s’achève pas à notre conversion, de plus il ne stagne pas. Mais il devrait se développer et s’intensifier. Il nous poussera à avoir faim et soif du Christ et de sa justice. Il bouleversera et métamorphosera notre vie complètement. Notre cœur et caractère seront changés.
Comment puis-je connaître Jésus ?
Désirez-vous vraiment le Christ ? Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour mieux le connaître ? Personne ne peut connaître Jésus sans connaître sa Parole. En d’autres mots, celui qui veut connaître son Dieu doit se consacrer à la méditation de la Parole. Car la Bible nous a été donnée afin de nous permettre de rencontrer Jésus face à face et d’être transformés par la connaissance de sa personne.
Jean-Noël Adeline, responsable du ministère Mission to the communities, Union des fédérations de la Nouvelle-Zélande-Pacifique.
Publié sur Adventist Record – 4 Mars , 2017
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