Madeleine est née le 24 novembre 1934 à la Neuveville. Sa vie est marquée par cinq centres d’intérêt majeurs : le secrétariat, la musique, les soins aux malades, l’amour comme épouse et maman, et sa foi en Dieu.
Sa formation professionnelle a commencé par l’apprentissage de l’allemand, suivi de l’obtention du certificat de secrétaireténodactylo. Ces formations lui ont été d’une grande utilité tout au long de sa vie professionnelle ou dans les activités de son Eglise.
Madeleine aimait faire de la musique. Elle tenait l’orgue de son Eglise et s’est même lancée dans la formation d’une chorale. Ce qui impliquait que, dans sa maison, il y avait toujours plusieurs instruments, car il ne fallait pas perdre la main.
Son troisième centre d’intérêt tournait autour de l’amour de son prochain et en particulier les malades. Dans ce domaine, d’ailleurs, son premier apprentissage a commencé à la maison en assistant sa maman aveugle. Puis elle a travaillé chez deux médecins, dans un hôpital et à la Pdu Flon, à Oron-la-ville.
Le quatrième centre d’intérêt était sa famille. En 1959, elle a épousé Alfred Fahrer. De ce mariage sont nés trois garçons : Alain, René et Roland. Madeleine les a beaucoup aimés. Elle était très attachée à ses enfants et à leur père. Il n’en est pas moins vrai qu’elle a été une épouse dévouée pour son deuxième mari, Aimé Cavin, qu’elle a épousé en 1988. Madeleine le secondait efficacement dans les tâches pastorales, en particulier dans l’organisation des rencontres pour personnes seules, Philosda. Elle a aussi été responsable du département des Ainés de la Fédération.
Le cinquième centre d’intérêt, et non le moindre, était sa foi sincère et profonde dans son Seigneur Jésus-Christ. Madeleine vivait une foi pratique. Sa théologie était celle de l’amour. C’est cette confiance en Dieu qui l’a soutenue dans les moments difficiles, et en particulier durant les derniers mois où elle a lutté pour la vie, tout en la déposant chaque jour entre les mains de Dieu.
Madeleine, tu as fait tiennes les paroles de Jésus : « Que votre cœur ne se trouble pas… » Tu t’es endormie en t’appuyant sur sa promesse : « Je vais vous préparer une place. Je reviendrai et je vous prendrai avec moi. » A très bientôt, Madeleine !
Gilbert Dewinter
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