Noëlle Vitry-Angeard, 9 juillet 1942 – 4 juillet 2017.
Noëlle est née en pleine 2ème guerre mondiale. Ses parents, un jeune couple d’instituteurs français, se sont toujours désolés de ne pas avoir eu assez de moyens matériels pour l’habiller et la nourrir comme ils l’auraient voulu durant sa petite enfance. Notre grand-mère, Odile Angeard (96 ans) que nous appelons Mémé, raconte qu’elle n’avait pas trouvé de chaussures pour les premiers pas de sa fille. Elle en avait donc confectionné elle-même avec du carton et du tissu.
Lorsque Noëlle eut 10 ans, ses parents, passionnés de savoir et de lecture, ont reçu la visite d’un frère adventiste colporteur-évangéliste. Ils lui ont acheté des livres et ont ainsi découvert la foi adventiste. La famille a été active durant des années à l’Eglise d’Angers, dans l’ouest de la France.
Pour terminer ses études secondaires et échapper aux cours le Sabbat, Noëlle a été envoyée à Collonges. Elle y a passé son baccalauréat et a poursuivi par un brevet d’enseignement. Elle a alors été engagée pour y tenir une classe de l’école primaire.
C’est à Collonges qu’elle rencontre celui qui allait de venir son mari, François Vitry. Celui-ci y étudiait la théologie. Ils se sont mariés en 1965. Ils ont rapidement eu des enfants, trois filles, Catherine, Nathalie et Nadine.
En 1974, notre famille déménageait à Renens, au 26, Chemin de Jouxtens, dans une maison tout nouvellement achetée par la Fédération des églises adventistes. Cette maison était en grande transformation pour devenir le Collège Adventiste de Renens ».
Avec Frère U. Frikart comme directeur, nos parents et leurs collègues ont participé à l’aventure de l’ouverture du CAR.
Papa décédait en 1979. C’est alors une période difficile qui a commencé pour la famille Vitry.
Dans les années quatre-vingt-dix, Noëlle est appelée à travailler comme secrétaire à la Division Eurafricaine. En plus de son poste de secrétaire, elle a lancé le Ministère des femmes dans notre Division. Cela l’a fait voyager, principalement dans les pays d’Europe de l’Est. Lecontact avec les femmes du territoire lui plaît beaucoup. Noëlle a tenu ce poste jusqu’à sa retraite. Par la suite, elle s’est installée dans la région de Béziers où elle décèdera d’une courte maladie, entourée de ses filles.
À nous ses filles, il ne nous reste que des souvenirs. C’est pour cela que nous nous réclamons de la parole de Jésus laissée à ses disciples : Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma Paix. Jean 14 : 27
Catherine Cazan, Nathalie Corboz et Nadine Cercos
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