J’ai atteint le point le plus bas de mon parcours parental après la naissance de notre deuxième fils. J’avais du mal à gérer un nouveau-né qui ne dormait pas et un tout-petit plutôt émotif. J’avais l’impression d’être à la dérive dans un bateau sans ancre, ballotté par les vagues de « devrais » ou « devrais pas ».
Nous vivons dans une mer tourbillonnante de conseils et informations. Nous essayons désespérément de suivre les 10 choses que tous les parents devraient savoir, les 12 erreurs que font les nouveaux parents et les 17 habitudes des familles heureuses. Mais nous finissons par être confus à cause des conseils contradictoires, à nous sentir coupables de nos imperfections, craignant d’endommager nos enfants.
Sue Palmer, autrice de Toxic Childhood (littéralement, Enfance toxique) affirme : « La plupart des parents fait de son mieux dans un monde où non seulement les objectifs se déplacent, mais ont même disparu… Dans un monde de changements, la confiance est très peu présente. Les certitudes morales et sociales [des générations précédentes] ont disparu et rien ne semble pas être à sa place ».
Àla recherche désespérée d’un guide, j’ai cherché la sagesse de mes ancêtres, dans la Bible. J’en avais assez des modes capricieuses d’Internet et j’avais besoin de la sagesse immuable et intemporelle que mes grands-mères m’avaient laissée.
J’ai ouvert la Bible à la recherche de petits conseils mais j’ai trouvé quelque chose de bien plus grand. La Bible m’a montré une grande vision, qui a mis la vie et la maternité en perspective. Son message m’a aidé à trouver la clarté, la confiance et le courage dont j’avais besoin pour élever la prochaine génération.
Plus que le simple bonheur
Notre société moderne travaille dur pour nous convaincre que le but final de notre vie est atteindre le bonheur. On nous dit constamment : « Fais tout ce qui te rend heureux ; suis ton cœur ». Lorsque vous demandez aux parents modernes ce qu’ils désirent pour leurs enfants, ils vous répondront à l’unisson : « On veut juste qu’ils soient heureux ! ». C’est ainsi qu’on devient anxieusement dépendants des émotions de nos enfants, faisant tout ce que nous pouvons pour nous assurer qu’ils soient toujours heureux et qu’ils aient du succès.
Mais il y a un problème : plus l’on poursuit le bonheur, moins on arrive à le trouver. Dans le monde occidental, les taux de dépression et de maladie mentale chez les adultes et les enfants n’ont jamais été aussi élevés. Si la vie n’était qu’une question de bonheur, alors la plupart de la population mondiale risque d’avoir échoué dans la tentative.
Mais la bonne nouvelle de la Bible, c’est que nous tous, nous avons été créés pour plus que du simple bonheur. Les premiers chapitres de la Bible montrent comment l’homme a été créé à image du Créateur, pour un objectif bien plus grand. Nous avons été créés pour rendre gloire et honneur à Dieu, pour vivre en harmonie avec la création et pour faire du bien aux autres.
Il s’ensuit que le rôle parental n’est pas de rendre nos enfants heureux tout le temps, mais de les aider à vivre le but que Dieu leur a donné, en relation avec Dieu, avec Sa création et avec les autres.
Recherches récentes montrent que le simple fait de se tendre vers les bons sentiments et de fuir les sentiments négatifs n’apporte pas réellement une satisfaction à long terme. Le secret d’une vie heureuse sont les relations : à savoir trouver notre sens dans les relations avec les autres et un plus grand objectif dans la vie.
Ironiquement, si nous cessons de nous concentrer seulement sur rendre nos enfants heureux et nous les aidons à vivre en ligne avec leur but, nous leur donneront la meilleure chance de trouver une réelle satisfaction sur le long terme.
La perfection n’est pas nécessaire
Si la moderne psychologie populaire nous a appris quelque chose, c’est que « C’est la faute de nos parents ! ». Naturellement, quand nous devenons parents, nous commençons à être préoccupés en pensant à ce que nos enfants pourront dire au psychologue d’ici 20 ans. Nous avons peur que nos erreurs et nos imperfections pourront « endommager » nos enfants pour toujours.
Les parents et les enfants ont été créés avec le but de rendre gloire et honneur à Dieu, de vivre en harmonie avec la création et de faire du bien aux autres. Mais il y a un problème : nous sommes humains. La Bible nous présente nos limites ; elle reconnaît que nous tous, enfants et adultes, nous avons la tendance à ne pas vouloir vivre en ligne avec le plan de Dieu.
Parfois, je pense que la maternité a fait ressortir le pire en moi. Il y a toujours des exigences et des décisions auxquelles faire face, il est impossible de rester calme et sereine. L’un de mes moments comme « mauvaise mère » est arrivé quand notre deuxième fils a appris à marcher tout seul. Il vacillait dans notre jardin quand son frère de trois ans est arrivé et l’a poussé. J’étais tellement fâchée du comportement de mon propre fils que je l’ai poursuivi et… je l’ai repoussé ! Être parents semble être caractérisé par ce genre des moments, lorsque nous faisons ou disons des choses qu’après nous regretterons profondément.
La Bible décrit le monde dans lequel nous vivons comme « malade », imparfait. En ce monde, les parents ne seront jamais parfaits, mais auront au contraire un impact et positif et négatif sur nos enfants. Il s’ensuit que même les enfants ne sont pas parfaits. Et ici, dans ce monde, nous ne pouvons pas empêcher que les choses négatives arrivent à nos enfants. Tout cela peut produire en nous un sens de culpabilité et de peur.
Mais la Bible nous dit qu’il y a un parent parfait : Dieu. Il nous invite à abandonner pour un moment notre rôle d’adulte, pour aller à Ses pieds en tant que petits enfants. Si nous confessons humblement nos péchés, Dieu nous adoptera dans Sa famille spirituelle. Il nous pardonnera à travers la mort de Jésus, le fils parfait, et nous comblera de Sa force, pour pouvoir essayer toujours à faire mieux.
Nous ne pouvons pas contrôler le monde de nos enfants, mais notre Père si. Et il supervise toutes ces choses, positives et négatives, pour le bien de Ses enfants spirituels. Quand nous atteignons les limites de nos capacités humaines, nous pouvons regarder vers notre Père dans les cieux et nous reposer dans Sa compassion et force.
Les experts exhortent les parents à abandonner la recherche de la perfection pour viser à tout simplement être « assez bien ». Nos imperfections et nos erreurs peuvent devenir des occasions pour montrer à nos enfants comment naviguer dans ce monde imparfait. Nous pouvons leur montrer comment s’excuser, comment se relever après une chute et comment faire toujours de son propre mieux.
Lire moins
En cette ère d’information, on est tenté d’aller avec nos dilemmes de parents auprès du « Monsieur Google », commençant ensuite à cliquer plusieurs articles à lire. Mais si on se comporte ainsi, on sera plus facilement préoccupé par les petits détails de la vie de nos enfants, oubliant ce qui compte vraiment. Àun moment donné, j’ai réalisé que j’étais plus préoccupée du nombre de portions de légumes que mes enfants mangeaient plus que me soucier si mes fils étaient en train à apprendre à être gentils !
Mais la bonne nouvelle c’est que dans la Bible, Dieu a établi un cadre de valeurs intemporelles, qui peuvent nous aider à donner la priorité à ce qui compte vraiment, surtout lorsqu’on parle d’élever nos enfants.
Les valeurs de Dieu sont faciles à résumer. Jésus a dit que les lois et les commandements de la Bible sont des expressions d’amour, un amour envers Dieu et envers les autres. Aimer Dieu signifie Le reconnaître comme Créateur et accepter à adorer seulement Lui. Aimer les autres signifie s’engager pour leur bien.
Quand nous avons trop d’informations parentales, il est utile de prendre du recul pour se rappeler les valeurs essentielles que nous voulons transmettre dans notre famille.
Nous ne sommes pas seuls
L’une des principales raisons pour lesquelles la parentalité moderne est si difficile est que, pour la première fois dans l’histoire, nous essayons de porter à terme cette tâche tout seul. Beaucoup d’entre nous habitent séparés de leur famille d’origine, se sentant maintenant plutôt isolés.
Au-delà du problème de la distance, la plupart de nos parents travaille encore à temps plein et n’arrivent pas à nous aider pendant la semaine. Nos relations avec le voisinage sont plus superficielles par rapport au passé. Au quotidien, on a donc l’impression d’être seuls (maman, papa et enfants) à lutter contre le monde.
Mais la Bible nous dit que nous ne devrions pas les faire seuls. Dieu a invité les membres à faire partie d’une communauté plus grande, liée ensemble par les valeurs partagées. Jésus à invité toutes les personnes, jeune ou âgée, mariée ou célibataire, à devenir, à travers la foi, fils de Dieu. Ceux qui acceptent cette invitation, rejoignent une nouvelle famille caractérisée par l’amour envers Dieu et les autres.
En tant que parents, il est important avoir ce type de soutien de la communauté, surtout si l’on n’a pas sa famille à proximité. Nous pouvons bénéficier de nos frères et sœurs en Christ, des tantes et oncles, grands-mères et grands-pères, qui peuvent nous soutenir dans la difficile tâche d’élever les enfants, afin qu’ils vivent sur terre le plan projeté par Dieu.
Quand j’ai commencé à lire la Bible, désormais désespérée, l’histoire frénétique de notre petite famille a commencé à disparaitre devant une plus grande histoire. Ma confusion a peu à peu laissé la place à la clarté, la culpabilité et la peur ont été remplacées par la liberté, mon incertitude s’est transformée en courage et en confiance, dérivés par la connaissance du plan du Seigneur. C’était une bonne nouvelle !
Le livre de Harriet Connor, Big Picture Parents : Ancient Wisdom for Modern Life (littéralement, Tableau d’ensemble pour les parents : ancienne sagesse pour la vie moderne) est disponible sur Koorong et Amazon. L’article a été publié aussi sur la revue At The Table.
De Harriet Connor
Source : https://www.hopechannel.com/au/read/good-news-for-modern-parents
Traduitpar Tiziana Calà
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