Nous sommes entourés d’objets dont nous pourrions nous débarrasser. De vieilles bouteilles d’eau, des bas troués, des chemises déchirées et de la vaisselle brisée.
À mes amis plus jeunes, je dis ceci: cela n’a pas toujours été ainsi. Ma mère avait un panier pour les vêtements à raccommoder. Nous envoyions aussi les radios qui cessaient de fonctionner à l’atelier de réparation, et rapidement, elles fonctionnaient à nouveau. Les chaussures qui avaient l’air usées retournaient chez le cordonnier pour de nouvelles semelles.
Mes amis japonais ont le kintsugi, l’art qui consiste à remettre les pièces de poterie brisées en place, la réparant de manière à lui redonner son utilité originale. Cette réparation ne tente toutefois pas de cacher les anciennes cassures, mais de transformer ce qui était devenu inutile en objet de beauté, en quelque chose d’utile à nouveau. La réparation, une œuvre d’art en soi, atteste du talent du réparateur.
J’aime penser à Dieu comme le grand réparateur. Il prend ce dont d’autres voudraient se débarrasser, parce qu’il voit la valeur et la possibilité dans chaque personne, quel que soit leur degré d’endommagement. Et ce faisant, Dieu se trouve bien plus haut que nous. Alors que nous cherchons les défauts, Dieu cherche les possibilités. Et voilà qui mec Dieu dans une catégorie totalement à part.
Toue cela me rappelle une phrase écrite par mon auteure préférée:« Tout près du trône se trouvent placés ceux qui d’abord zélés pour la cause de Satan, puis, véritables brandons arrachés du feu, ont servi leur Dieu avec une grande ferveur » ( Tragédie des siècles, p. 722).
Lorsque nous y pensons, dans l’éternité, nous serons entourés de gens chez qui quelque chose n’allait pas. Ils auraient été rejetés, mais Dieu a ramassé les morceaux et les a transformés en quelque chose de fort et de beau.
Si vous savez que vous êtes en pièces et vous demandez comment se termine l’histoire, eh bien Dieu est capable de réparer les choses brisées!
Dans la société, il faut qu’on sache que nous sommes un peuple qui apprécie le raccommodage. Nous devons être les premiers à observer que ce qui était inutile est redevenu utile, que ce qui étaie brisé est dorénavant en un seul morceau, que ce qui a été raccommodé est maintenant magnifique.
Qu’en pensez-vous?
Mark Johnson est le président de l’église adventiste du septième jour au Canada
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