Jésus est mort sur la croix. Il est ressuscité. Il a passé encore 40 jours avec ses amis. Puis avant de les quitter, cette fois de manière prolongée, il dit :
« Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit venant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Acte 1.7-8
Suite à quoi, « ayant dit ces choses, il fut élevé [de la terre], tandis qu’ils regardaient, et une nuée le cacha à leurs yeux ». Acte 1.9. Dès lors, l’être humain fidèle attend le retour de son Sauveur. Il lui arrive même de scruter le ciel – ou les unes des journaux – dans la tentative de déceler un signe de son avènement.
Même si nos yeux doivent effectivement fixer l’exemple de Jésus, le verset 9 dit bien « une nuée le cacha à leurs yeux ». Jésus a quitté la terre, vivant et victorieux. Mais de fait, il n’est plus parmi les humains. Nous ne pourrons croiser son regard avant le jour attendu où Il viendra nous chercher.
En attendant, Il ne nous a pas laissés seuls. Nous avons à sa place le Saint-Esprit, présenté comme une puissance et dont la présence nous amènera à être les témoins de Jésus. Comparé notamment à une eau qui rafraîchit et régénère, le Saint-Esprit, est bien là, bien qu’invisible à nos yeux.
En somme, nous sommes tous des verres vides que Dieu souhaite remplir avec l’eau pure de Son Saint-Esprit. Mais parfois, à l’instar des disciples, nous nous laissons remplir par des breuvages qui enivrent, comme l’orgueilleux espoir de deviner la date du retour de Jésus. Ou par des sodas qui pétillent, comme la malicieuse espérance d’être à la droite de Jésus sur son trône. Ou par des mélanges énergisants qui n’ont d’effet qu’un temps, comme tous les mensonges de gloire de ce monde perdu. Ou par des médicaments dilués et amères que la vie nous impose par moment, comme la maladie, le deuil, le chômage, la dépression, … Quelles boissons remplissent – peut-être à tour de rôle – le verre que nous sommes ?
Animés par le désir de vider leur verre, le nettoyer et le laisser se remplir d’eau pure, les membres de l’église lusophone de Lausanne se sont réunis, ce samedi 21 septembre, autour de la Croix le temps d’une veillée de prière. La croix du sacrifice, du pardon et de la victoire. Cette croix qui marque aussi en quelque sorte la transition entre Jésus et le Saint-Esprit. Les méditations, temps de louange et de témoignage ont rappelé l’importance et les bénéfices de chercher et recevoir le Saint-Esprit et Ses dons.
Au final de la veillée, vers 2h du matin, les cœurs soumis à Dieu, les participants ont rempli d’autres verres, cette fois avec un jus de raisin béni, en célébration de la Sainte-Cène. Ce fut une manière concrète de prendre un bon départ pour cette nouvelle année ecclésiale.
Comme la rosée de l’aurore, les bontés de Dieu se renouvellent chaque matin. Alors n’oublions pas de vider nos verres chaque soir de toute boisson inutile… et… santé !
Eunice Goi, membre de l’église lusophone de Lausanne
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