Une église locale comprend l’importance de la prière dans sa mission.
En tant que visiteur en terre étrangère, je ne savais pas ce que j’aurais trouvé quand j’ai fait ma recherche d’un lieu de culte dans la métropole. Après un tour en voiture, en ferry et après être arrivé en haut de la colline, j’ai finalement trouvé l’église. C’est à ce moment-là que j’ai lu ces mots, griffonnés sur les murs autour de la maison de culte :
« Dieu nous déteste tous ».
Cette phrase a fait souffrir mon cœur. Je savais que c’était l’expression de nombreuses personnes de cette ville : les gens opprimées par un gouvernement avide de pouvoir, perplexes devant le flot continu de réfugiés et déçus par le défi quotidien de survie. Parmi ces problèmes, un petit groupe de croyants adventistes s’est enraciné.
À la fraîche, j’ai découvert que le message provenant de l’intérieur de l’église était en contraste avec le message des murs extérieurs. Une chaleureuse hospitalité, l’amour familial exprimé parmi les membres et qui dépasse l’identité ethnique et le partage d’un repas après une méditation qui illustre les liens de l’amour chrétien : voilà ce que j’ai trouvé dans cette église.
Cette congrégation, ouvertement douce par la grâce de Christ, n’a pas tressailli quand les gens sont sortis des avenues peuplées pour participer aux services du Sabbat et en savoir plus sur la petite communauté adventiste. Au contraire, ils ont abandonné leurs places, leur ont dédié du temps pour parler ensemble et les ont invité à déjeuner ensemble – des personnes qui très rarement, voire jamais, traversent le seuil d’une église chrétienne.
Ce jour-là j’ai écouté le sermon dans ma langue maternelle, sermon qui en même temps était traduit en langue locale. Seulement plus tard j’ai découvert que le traducteur avait été miraculeusement converti à travers un rêve, était rentré dans son pays d’origine et avait commencé à travailler pour Dieu dans cette petite église. Oui, il traduit mais il aide aussi à distribuer les Bibles et d’autres documents inspirés, tout comme il approche les visiteurs qui s’aventurent dans l’église. La conséquence est que de centaines de livres sont distribués chaque semaine.
Dans un pays avec des tensions politiques et sociales et avec une hostilité générale envers le monde chrétien, le travail de cette église est très vulnérable. La seule chose qui soutient cette fragile communauté spirituelle est la bénédiction et la protection de Dieu. Mais ce groupe n’attend pas passivement. Au contraire il s’emploie activement pour atteindre ces objectifs.
L’année dernière, les dirigeants de l’église de cette région ont lancé une campagne dynamique de prière, avec la conviction que le défi impossible de la mission peut être seulement résolu quand le peuple de Dieu intercède au nom d’un monde perdu et demande la plénitude de Son Saint Esprit. Comment est-ce que je sais que cette congrégation était engagée dans ce genre de prière ? Quelques mois après la fin de l’initiative, le projecteur de l’église affichait toujours le célèbre logo des « 10 jours de prière ».
Je sais que Dieu ne confère pas des dons spirituels seulement parce que l’église propose un nouveau programme et il n’est même pas poussé à l’action par l’accomplissement aride d’un rite religieux. Mais ce que nous savons est que Ses disciples, il y a longtemps, se sont regroupés ensemble pour prier avec modestie et persévérance. Dieu leur a répondu et, avec la puissance de la Pentecôte, il a secoué le monde avec le message de l’Évangile éternel.
Comme notre planète est confrontée à des crises de plus en plus importantes, Jésus désire le faire à nouveau. Plus que quiconque d’entre nous, il désire mettre fin à la souffrance humaine. Mais nous avons un rôle à jouer. Pas un acte de réalisation mais un acte de consentement.
« Le plus grand et le plus urgent de nos besoins, c’est celui d’un réveil de la véritable piété parmi nous. Notre premier souci devrait être de le rechercher. Il convient de déployer les efforts les plus vigoureux pour obtenir la bénédiction du Seigneur, non parce que Dieu ne serait pas désireux de nous l’accorder, mais parce que nous ne sommes pas prêts à la recevoir. Notre Père céleste est plus disposé à communiquer son Esprit à ceux qui le lui demandent par rapport à la disponibilité des parents terrestre de donner de bonnes choses à leurs enfants. Mais c’est à nous de remplir les conditions sur la base desquelles Dieu a promis d’accorder sa bénédiction, par une confession de nos péchés accompagnée d’humiliation, de repentance et de prière fervente ». [1]
Ces mots sont mis en pratiques dans l’un des lieux les plus difficiles au monde, un endroit où les disciples de Jésus risquent d’être emprisonnés en raison de leur foi. Cette modeste congrégation dans une rue très fréquentée fait preuve de l’amour de Christ dans leur coin du monde.
Et ton église? Est-ce que l’amour et le pouvoir de Dieu arrivent à toucher les personnes de ta communauté ? Et quoi dire de notre famille mondiale ou de notre foi ? Est-ce que nous permettons aux tensions culturelles e politiques de nous partager au lieu de nous unir ? Est-ce que nous prions tous ensemble ?
Le message est retentissant : Dieu nous aime tous. Combien de plus est-ce que son amour sera abondant dans ce monde à travers ceux qui s’attachent à Lui et entre eux à travers la prière ?
Pour en savoir plus sur l’initiative des 10 jours de prière, cliquez ici.
De Jarod Thomas
Source : http://www.adventistreview.org/church-news/story5181-god-hates-us-all
Traduit par Tiziana Calà
[1] Messages choisis, vol. 1, p. 141.1
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