Texte de la vidéo :
On va maintenant vers… ?
On va maintenant à Lublin, c’est une autre église, de plus en plus proche de la frontière. Cette église, que nous avons visitée, était juste pour le projet des sandwiches. C’était une toute petite église, et très peu de jeunes, mais tous étaient engagés. C’était bien.
C’est exact. L’église elle-même compte environ 40 membres. C’était magnifique de voir le directeur de la jeunesse et les jeunes également impliqués. Maintenant, nous emmenons certains de ces sandwiches plus loin. Nous espérons pouvoir les distribuer, peut-être à l’église, ou peut-être à la frontière ce soir, où nous rencontrerons le directeur de l’ADRA de Pologne.
En ce moment, nous avons environ 15 personnes qui dorment chez nous. Nous pouvons accueillir entre 40 et 60 personnes. Tous les jours, ces personnes arrivent et repartent. Ils essaient d’aller dans d’autres villes, mais Lublin est une ville très importante, car, pour l’instant, nous sommes la première station où ces personnes viennent. Il est essentiel d’avoir des logements et des instructions, afin qu’ils sachent ce qu’ils doivent faire par la suite.
Oui. Est-ce que ça vous dérangerait de nous emmener un peu et de nous montrer le logement où il se trouve ?
Alors Martine, dites-nous, ce logement serait, je suppose, fait sur des matelas, c’est correcte ?
Oui. Nous avons des matelas qui ont été donnés. Nous avons des matelas que nous avons achetés dans ce but. Ces dortoirs sont simples et modestes, mais ce n’est qu’un début, car ces personnes ne viennent dormir qu’une ou deux nuits tout au plus. Ce n’est donc que temporaire, seulement pour les remettre sur pied.
Allons-y et demandons. Oui, oui. On dirait que ce sont des gens qui viennent d’arriver.
Ces personnes viennent de Koval. Ils ont passé la frontière il y a une heure.
Martine, parle-nous de cette chambre.
Comme vous pouvez le voir, c’est la chambre des enfants. Nous avons beaucoup d’enfants ici, car les seules réfugiées qui viennent ici sont des femmes avec des enfants. Nous louons cet endroit, bien sûr gratuitement pour eux tous. Comme il s’agit de notre église, nous allons organiser nos services ailleurs, dans un autre lieu, afin qu’ils puissent rester ici et que nous n’ayons pas à leur demander de partir pendant le temps du culte.
Vous utilisez donc votre sanctuaire pour qu’ils puissent y dormir alors que vous allez louer un endroit ailleurs. C’est bien cela ?
Oui, c’est exact.
Merci, Martine, merci beaucoup.
Voici l’ancien de l’église. Qu’est-ce qui se passe ici ?
Du poulet.
Oh, c’est du poulet. Je ne suis pas sûr de pouvoir montrer ça. Certaines personnes mangent du poulet, oui. Mais nous travaillons avec ça.
D’où vient la nourriture ?
De… je ne sais pas. D’un magasin polonaise, ou Lidl, ce qui n’est pas Polonaise …
Alors, ils l’ont donné ou que s’est-il passé ?
Eh bien, il a été acheté. En ce moment, nous avons des sponsors, même d’Australie. C’est quelque chose qui en fait partie. Nous avons besoin de votre aide pour ça. Quatre fois par semaine, nous avons besoin de ce matériel ici. Avec ça, on a peut-être deux jours.
Nous avons quitté l’église de Lublin. C’est un témoignage quand l’église s’engage dans quelque chose. Chaque ancien était d’accord avec le pasteur pour faire la différence dans cette période difficile. Parfois, nous ne pouvons pas nous mettre d’accord sur un vote pour les rideaux ou les tapis, n’oublions pas cette partie, mais quand il s’agit d’avoir cette église dans les moments de besoin, c’est tellement beau de nous voir tous ensemble pour aider.
C’était très émouvant quand ils ont dit : nous sommes prêts à donner notre lieu de culte, à le transformer en un dortoir pour les personnes qui en ont besoin. Donc ce prochain sabbat, ils prieront dans une église évangélique.
Oui. Aussi, un grand merci, citez quelques noms, les anciens, les gens qui les aident.
Oui, les pasteurs, Vasile et Remerk (?) et d’autres que je connais.
Nous avons également rencontré une jeune femme étonnante nommée Julia. Elle nous a accordé une courte interview que je vais mettre en lien ci-dessous pour que vous puissiez entendre l’histoire complète. Merci également au pasteur qui a partagé un peu de son histoire.
Maintenant, nous faisons notre chemin vers la frontière. Nous allons rejoindre l’équipe de nuit. Avec l’équipe, avec Peater, directeur d’ADRA Pologne.
Merci beaucoup d’avoir regardé jusqu’à maintenant. Par la grâce de Dieu, nous serons en mesure de partager d’autres histoires positives du vrai christianisme en ces temps difficiles, ici depuis la Pologne, très bientôt depuis la frontière ukrainienne.
Laissez votre commentaire