Dans mon monde imaginaire, un gros concessionnaire automobile fermait ses portes parce qu’il n’avait plus assez de clients. Les gérants et le personnel se l’expliquaient de différentes façons. Certains jetaient le blâme sur les clients qui ne faisaient pas suffisamment de recherche sur leurs produits, d’autres disaient que leur bâtiment n’était pas assez beau et d’autres encore ont supposé que leur compétiteur le plus proche était plus flexible en matière de négociation et de financement. De coutes les manières, ils semblaient s’entendre pour dire que c’était la faute des clients et que le concessionnaire avait fait tout son possible.
En vérité, de nombreuses familles de la zone avaient bel et bien besoin de nouveaux véhicules et étaient en processus d’achat. Cependant, les services et produits disponibles ne correspondaient pas à leurs besoins et désirs. Pourtant, on les accusait d’être responsables du problème.
J’entends souvent les membres d’église dire, d’un ton résigné, qu’ils vivent dans les zones les plus séculières et qu’ils sont entourés de gens qui n’iraient jamais à l’église. Bien que cette logique nous porte à nous trouver des excuses et prédispose la direction de l’église à accepter l’échec, on pourrait plutôt voir le laïcisme comme une grande occasion à saisir. D’après certains sociologues, les êtres humains semblent avoir le désir inné d’adorer un créateur ou un dieu. Ainsi, si nous ne faisons aucune différence, ce pourrait être parce que nous ne grattons pas à l’endroit de la démangeaison.
Un pasteur à la retraite très respecté a dit que si c’était à refaire, il se concentrerait moins sur la quantité de documentation distribuée par ses membres et davantage sur le nombre de personnes avec qui ils entretiennent des relations.
Thom Rainer, auteur du livre Surprising lnsights From the Unchurched and Proven Ways to Reach Them , a basé ses recherches sur les gens qui se sont joints à une église de leur propre gré. Il a découvert que seulement 18 % étaient venus pour la musique. La vaste majorité a dit être venue pour le contenu.
Nous avons un message simple, mais puissant.
Si votre église est située dans une zone qui n’a pas vu de croissance depuis longtemps, entreprenez quelque chose de nouveau au lieu d’accepter les excuses. La vérité, c’est que l’adoration est inscrite dans nos gènes. Il y a un Saint-Esprit, il y a un Dieu, qui lui, a un Fils qui s’appelle Jésus. Nous avons donc déjà une équipe d’étoiles pour toucher des vies avec un message d’espoir et de guérison totale.
Stan Jensen, rédacteur en chef de Message Magazine.
Pour aller plus loin dans le sujet de l’évangélisation
Laissez votre commentaire