Jouissant d’une expérience riche de récits de sa vie professionnelle et de solides données basées sur des recherches, Raul Esperante a partagé quelques une des ses découvertes après des années d’analyse des os de fossiles de baleines en Espagne, au Pérou et dans d’autres endroits. Ses conclusions, publiées dans d’éminents journaux scientifiques, sont basées sur des observations qui utilisent les mêmes méthodes et techniques que celles utilisées par les géologues classiques. Cependant, Raul Esperante les utilise pour contester et remettre en question une position communément acceptée selon laquelle de longues périodes chronologiques expliqueraient tout, depuis les fossiles déterrés jusqu’aux roches sédimentaires.
« Les indices suggèrent que la mort des [baleines fossilisées] a dû être un phénomène massif, catastrophique, et répétitif pendant une certaine période, » a indiqué Raul Esperante. « Les morts accumulées sur une longue période montreraient une image très différente. »
Les Longues Périodes Chronologiques et les Baleines Fossilisées
Concernant les fossiles de baleines, le principal obstacle pour les évolutionnistes très attachés aux longues périodes chronologiques, est l’abondance de spécimens, leur présence dans plusieurs couches géologiques et un degré de préservation similaire.
« En suivant les méthodes et les techniques [des géologues naturalistes], il aurait fallu à un squelette de baleine enterré dans des couches de 40 centimètres de cendres volcaniques, 1242 ans pour être complètement recouvert, » a dit Raul Esperante. « Ce n’est pas cohérent avec l’état de préservation impressionnant que l’on constate au niveau des os. »
Pour corroborer ses observations, Raul Esperante a systématiquement photographié des carcasses modernes de baleines sous l’eau, montrant qu’elles se décomposent généralement au bout de quelques mois ou quelques années. « Même avant cela, elles montrent des évidences de bio-érosion et de dégradation, » a-t-il dit. « Comment expliquer que certaines des baleines fossilisées ont encore leur fanon [leur organe filtrant qui leur permet de retenir la nourriture] attachés alors que pour une baleine moderne qui meure, elle se détache en l’espace de quelques semaines, voire même de quelques jours ? »
La seule explication plausible, a dit Raul Esperante, est que certaines choses se sont produites de manière très différente dans le passé. C’est quelque chose qui va à l’encontre des hypothèses évolutionnistes uniformitaristes, selon lesquelles le présent représente la clé permettant de comprendre le passé. « En utilisant leurs hypothèses, nous parvenons à des conclusions qui contredisent les longues périodes annoncées par leurs théories, » a-t-il dit.
L’Avantage Créationniste
Raul Esperante croit que les scientifiques créationnistes ont l’avantage de vouloir poser d’autres questions et de considérer des hypothèses différentes, ce qui leur permet de voir et de découvrir des caractéristiques que les autres ne voient pas.
« La plupart des évolutionnistes fonctionnent uniquement avec des paramètres et des hypothèses strictement naturalistes, ce qui les rend incapables de considérer d’autres explications, » a-t-il dit. « Les créationnistes quant à eux, ont appris à considérer les deux côtés de la question, ce qui leur permet de faire des contributions significatives aux discussions et aux recherches actuelles. »
Scientifique raisonnable, Raul Esperante a recommandé d’éviter d’arriver à des conclusions hâtives lorsqu’on considère des baleines fossilisées simplement pour soutenir le récit biblique du Déluge.
« Au mieux, [les baleines fossilisées] montrent qu’il n’est pas nécessaire d’avoir de longues périodes pour expliquer la présence de sédiments dans certains bassins, » a-t-il dit. « [Les sédiments et les fossiles de baleine] pourraient avoir été déposés pendant ou après le Déluge, mais il nous faut de plus de preuves pour le confirmer. »
Raul Esperante a terminé en rappelant aux participants à la conférence le rôle de la science pour ceux qui font confiance à la Bible.
« La recherche scientifique ne remplacera jamais la foi dans le récit biblique, mais elle peut certainement la soutenir, » a-t-il dit.
Marcos Paseggi, Correspondant Adventist Review
Traduction: Patrick Luciathe
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