” Puisqu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres “ (Romains 1.21)
Récemment, par une nuit sans nuages, je suis sorti avec ma fille cadette pour regarder une pluie de météores. Environ toutes les minutes, nous avions le bonheur de voir passer une traînée de lumière, une autre étoile filante avait traversé le ciel.
De retour à l’intérieur, je pensais à la grande pluie de météores du 12 novembre 1833. D’après les comptes-rendus, le ciel a été rempli d’étoiles filantes pendant des heures. Les gens de l’époque connaissaient leur Bible et y croyaient. Donc, lorsqu’ils ont vu le ciel ce soir-là, ils se sont souvenus des paroles suivantes : « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées » (Matthieu 24.29). Parmi ceux qui étaient éveillés cette nuit-là, on retrouve des gens qui sont devenus de véritables champions de la foi. Ce qu’ils ont vu a transformé leur vie. Ils ont reconnu que le temps a une fin et que l’éternité aura un commencement. La vie après cette nuit-là n’était plus la même.
L’apôtre Pierre a dit ceci : « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs » (2 Pierre 1.19).
En tant que personne de foi, ces paroles me semblent lourdes de sens. Dans cette ère supposément sophistiquée, de nombreux voisins et amis voient la Bible comme impertinente, voire dangereuse. Pourtant, les paroles de Paul n’ont jamais été aussi appropriées : « puisqu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Romains 1.21).
En ce temps d’ambiguïté morale et d’antipathie envers Dieu, à quoi ressemblerait une vie vécue dans la foi ? Serait-elle totalement à l’opposé des pensées et des actions contemporaines ?
Voilà qui me mène à l’application pratique. Suis-je prêt à vivre sans avoir honte de ma foi, quoi qu’en pense mon voisin, un membre de ma famille ou un collègue de travail ? Ensuite, devrais-je, par des expériences, tenter de trouver des moyens de confier à ceux que je connais bien mes sentiments envers Dieu ainsi que sa réclamation de mon âme ?
Qu’en pensez-vous ?
Mark Johnson, président de l’église adventiste au Canada.
Laissez votre commentaire