Lenna Nicollier, née Gerber, le 22 décembre 1929, à Tramelan dans le Jura bernois, est la dernière des enfants de la famille, après ses deux frères et sa sœur. Elle est toute jeune lorsque son papa décède d’un accident de vélo, à Rolle où la famille s’est installée. Lenna continue sa route avec sa maman qui lui insuffle le courage avec lequel elle élève ses enfants.
Après sa scolarité, elle étudie à Collonges où elle obtient son diplôme de secrétaire comptable. Puis, engagée à la Fédération des églises adventistes, elle déménage à Lausanne. C’est là qu’elle rencontre celui qui deviendra son mari, le 13 juin 1957, Charles Nicollier. Ils sont unis pour une vie heureuse, de collaboration dans l’entreprise familiale, de partage dans la foi, de service et, par-dessus tout, de 62 ans d’amour !
En 1965, naît leur premier fils, Christian, suivi de Philippe, en 1968, auxquels Lenna accorde son attention de maman aimante, toujours présente lorsqu’ils rentrent de l’école. Ceux-ci étant devenus de jeunes hommes, elle collabore plus avec Charly à l’entreprise familiale.
Des années durant, elle est active dans son église de Renens, où sa foi se vit en actes de bonté, de générosité, de soutien discret et absolu à son mari qui s’est engagé dans les responsabilités. Qui ne souvient pas du jus de raisin « home made » offert pour la sainte cène ? Qui n’a pas goûté des kakis du jardin ? Qui n’a pas reçu de Lenna de grands câlins avec un lumineux sourire de ses yeux clairs ?
Puis vient l’heure de la retraite, à l’âge largement dépassé pour elle, et quel bonheur : la naissance de Maxim puis de Joris, les enfants d’Elisabeth et Philippe. Quelques années plus tard, ils venaient se glisser entre leurs grands-parents sur le banc de l’église, dans un grand élan d’amour et de sourires partagés…
Lenna avait tant de compétences, de connaissances à transmettre, au sujet de la nature, des soins par les plantes, et une sportive avec ça ! Jusqu’à ses dernières années elle a pratiqué la marche et la natation. Puis les soucis de santé ont commencé. Ses repères devenant flous, son cœur défaillant, son mari fait plus que le possible pour l’aider. Mais après quatre semaines d’hospitalisation, son cœur s’est arrêté le vendredi 6 septembre 2019. Ce qui a frappé ceux qui l’ont accompagnée, c’est que, malgré sa fatigue, ses douleurs, une chose est restée, s’est amplifiée même : l’intensité de ses sourires, de ses câlins… Repose en paix, chère Lenna, jusqu’au matin de la résurrection… Tu nous manques, mais nous gardons dans nos cœurs la douce trace de ton amour…
La famille
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