La Baleine Bleue, le défi qui séduit les adolescents et les pousse à adopter des comportements autodestructeurs.
Ces dernières semaines, un jeu mortel est en train de détruire le tabou lié au suicide. Le défi de la « Baleine Bleue », nom apparemment choisi en référence aux baleines qui agonisent et meurent lorsqu’elles échouent dans des eaux peu profondes, est apparu en Russie il y a quelques mois et a déjà atteint le monde entier.
Responsable d’une épidémie de comportements autodestructeurs, le défi séduit principalement les adolescents entre dix et vingt ans, par son côté compétitif et la pression du groupe qu’il génère.
Le participant est choisi et ajouté au groupe sur un réseau social, par des amis ou même des inconnus. Il est alors soumis à des défis, via une manipulation psychologique, la pression du groupe et des menaces croissantes visant sa vie et celle de ses proches. Les 50 étapes du jeu impliquent des actions comme par exemple, passer une période relativement longue à écouter de la musique psychédélique, regarder une suite interminable de films d’horreur, se rendre à des endroits horribles durant la nuit et mettre sa vie en danger. Chacune des phases doit être immortalisée par des photos et partagée sur les réseaux sociaux et avec les autres joueurs.
Les étapes du jeu amènent les participants à se mettre dans des situations qui les perturbent psychologiquement au point de devenir dépressifs et donc prêt à passer aux épreuves finales : l’automutilation et la tentative de suicide. La « Baleine bleue » attire principalement les adolescents qui souffrent d’un manque affectif et d’une dépréciation sociale.
Malheureusement, certains participants ont conclu toutes les étapes du jeu et se sont tués. Il semblerait que les dernières exigences du jeu soient de se dessiner une baleine bleue sur le bras avec des outils coupants et, ensuite, s’ôter la vie. Plusieurs cas de morts confirmés en lien avec la « Baleine Bleue » apparaissent dans les journaux, mais encore beaucoup d’autres sont en cours d’investigation par les autorités. Des policiers s’infiltrent dans le jeu en utilisant de faux profils sur les réseaux sociaux pour tenter de découvrir qui sont les responsables qui induisent des gens à se tuer. De plus, des conseillers, agissant par conviction religieuse et chrétienne, s’infiltrent également dans le jeu pour essayer, d’une manière ou d’une autre, de dissuader les participants de continuer la compétition, sans avoir peur des représailles des autres joueurs.
Personne n’a besoin de conclure l’étape finale de ce jeu morbide, puisque quelqu’un a déjà relevé tous les défis et est mort à notre place. Il a abandonné la maison de son Père pour habiter un endroit ténébreux. Son objectif l’a amené à s’isoler pendant des semaines dans des lieux où il a vu des démons. Il a formé un groupe de 12 personnes et les a prévenus que tous, sauf un, connaitraient une mort tragique. Souvent, il avait besoin de sortir à l’aube pour se retirer dans des endroits solitaires, souvent des monts et des déserts.
Pour finir, Il a donné sa propre vie. Mais il ne participait pas un jeu d’autodestruction. Il a fait cela par amour envers toute l’humanité. C’était là le plan du salut, la conquête de la vie éternelle. Il est intervenu sur le chemin de celui qui marchait vers la mort afin d’ouvrir une issue de secours vers la vie. Jésus-Christ a accompli toutes les phases de la lutte entre le bien et le mal. Il est allé jusqu’au bout et a porté des blessures sur ses bras. Ce ne fut pas un suicide. Ce fut le sacrifice qui a payé, avec la vie du Fils de Dieu, la mort exigée de celui qui est prisonnier du péché. Il a accepté de mourir pour que vous et moi puissions vivre.
Seuls, nous ne pouvons abandonner le péché. A cause de notre propre nature mauvaise et des tentations, nous pratiquons une série de comportements autodestructeurs. Le mensonge détruit les relations sociales, la malhonnêteté tue la confiance, la gourmandise ruine la santé, la luxure extermine le véritable amour, la soif du gain suffoque l’altruisme, et le manque de foi extirpe di cœur l’espérance.
Pour entrer dans ce jeu mortel, Jésus-Christ a infiltré notre monde. Il assure que vous et moi pouvons abandonner le défi mortel appelé « péché » et vivre la vie. Tout comme le jeu de la « Baleine Bleue », le jeu du péché présente une menace constante de la mort. Cependant, Jésus-Christ se propose de mourir à la place de chaque personne impliquée dans le jeu du péché. Il est mort pour que le pécheur n’ait pas besoin d’être condamné à la mort éternelle. Il est mort pour que chaque personne puisse sortir de ce jeu mortel et avoir la garantie d’une vie exempte de tout comportement destructeur.
Si quelqu’un est prisonnier d’un jeu mortel et subit une irrésistible mais menaçante pression pour continuer à pratiquer une série de comportement tragiques, qu’il sache que Jésus-Christ a déjà conclu l’étape finale : Il est mort à votre place. Vous pouvez donc sortir du jeu sans crainte, la mort de Jésus remplace celle qu’on vous inflige. Elle vous libère du devoir de réaliser le défi de mourir. En vous en remettant à Jésus, vous devenez immortel et vous vivrez pour toujours.
« Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » Esaïe 53.5 (La Bible Version Louis Segond)
De Fernando Dias, pasteur et éditeur de la Casa Publicadora (maison d’édition adventiste du Brésil)
Source revistaadventista.com.br/
Traduction : Eunice Goi
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