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“OÙ SONT-ILS ?” – QUAND L’ÉGLISE PEUT FAIRE MAL !

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Sans détour, j’affirme que la vie d’église peut faire mal.

Retourner dans une église ou dans une communauté où l’on a servi en tant que pasteur ou comme membre d’église est toujours une expérience remplie d’émotions.

C’est encourageant de voir les personnes qui ont travaillé avec toi dans les différentes communautés, voir les événements d’évangélisation auxquels ils ont participé et les savoir encore fidèles à Dieu, au mieux de leurs capacités.

Je ressens de la joie quand je voix des ex-adventistes à qui j’avais rendu visite et qui n’avaient pas montré la moindre volonté de retourner à l’église, maintenant des disciples de Jésus pleinement engagés.

Il est satisfaisant de voir des personnes que l’on a baptisées et qu’on a laissé encore au début de leur chemin de foi, faire maintenant partie du comité d’église et diriger le département de l’École du Sabbat des enfants.

Il y a l’émerveillement de voir ceux à qui l’on a donné les études bibliques, qui n’avaient jamais pris de décision à l’époque, maintenant se réjouir dans la vérité de Jésus et s’engager afin d’aider les autres à trouver une nouvelle vie grâce à la foi en Jésus.

Je préférerais n’avoir plus rien à écrire, remercier Dieu et m’attarder seulement sur les histoires précédentes, mais ceci ne correspond pas à toute la réalité de la situation. Parce que malheureusement il y a aussi ceux qui étaient auparavant pleinement engagés et qui maintenant ne sont plus membres d’église. On découvre aussi que certains sont décédés et attendent désormais le retour de Jésus. D’autres encores ont changé d’église. Puis il y des histoires qui brisent le cœur.

L’animatrice de l’école de sabbat, qui était si douée pour créer un groupe et aider les personnes à s’engager dans les Écritures, ne participe plus activement à la vie d’église à cause de certains mensonges qu’on a racontés.

La dame qui tenait un cours de gym auquel participaient plusieurs personnes de la communauté ne fréquente plus l’église parce que le comité d’église a fait tout son possible pour mettre fin à cette activité, à cause des vêtements utilisés pendant les exercices sportifs.

Les enfants avec lesquels j’ai grandi, avec qui j’ai partagé les activités JA et l’école du sabbat, sont devenus des personnes influentes, des avocats, des architectes, des hommes d’affaires mais ils ne vont plus à l’église, sans que personne ne sache la réelle motivation.

Ceux du même âge que mes enfants, qui ont fréquenté la même école adventiste et qui ont joui de mêmes activités d’église, vivent maintenant avec leur copain.

« UTILISONS LA DOULEUR DE LA PERTE AFIN QUE CELA NOUS AIDE À DÉVENIR PLUS PROCHES… »

Il y a un docteur, un mécanicien et un fleuriste, mais aucun d’entre eux ne s’intéresse à l’église. Quelques-uns y sont hostiles, d’autres se sont simplement éloignés.

Voir toute cette situation fait mal. Ils représentent 50% des adventistes qui ne font plus partie de notre communauté religieuse.

Les églises locales changent. Le pouvoir de la parole de Dieu et l’Esprit changent les vies qui connaissent les défis des ruptures relationnelles, des dettes financières, du manque de travail, des abus de la part des plus proches, du comportement jaloux… Mais parfois ces fragilités humaines impactent les autres en leur donnant une raison de quitter l’église.

Il y a beaucoup de douleur cachée à l’intérieur des églises quand les personnes qui ne font plus partie de l’église sont notre fille, cousin, frère, sœur, oncle, père, mère, meilleur ami. Ne plus avoir ces personnes dans l’église, cela nous fait mal. Nous prions et nous savons que Dieu écoute et agit, mais Dieu ne choisit jamais de forcer la volonté de ces personnes qu’Il aime plus que nous les puissions jamais aimer. Nous en sommes conscients, néanmoins cela continue à faire mal.

Tandis que nous prions pour les autres, nous avons besoin de prier aussi pour nous, afin que nous puissions persévérer jusqu’à la fin (Matthieu 24.13). Parce la vie à l’intérieure de l’église peut être un chaos émotif.

De quelle autre manière pouvons-nous faire face à cette douleur ? Au-delà des prières, nous pouvons choisir d’être différents. Les émotions sont la clé de l’énergie qui nous pousse à l’action. La douleur émotionnelle peut être transformée en action positive. Utilisons la douleur de la perte afin que cela nous aide à devenir plus proches, afin d’être à l’écoute, à la prière, au support et aux conseils réciproques sans aucune forme de jugement (Matthieu 7.1-2; Romains 13.8; Colossiens 3.13). Voilà ce que signifie être un disciple de Jésus. Voilà le genre d’église que nous aimerions avoir.

De Glenn Towend

Source : https://record.adventistchurch.com/2017/11/23/where-are-they/

Traduit par Tiziana Calà

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