A Une étude menée par des chercheurs de L’École de Santé Publique de L’Université de Loma Linda et de la République Tchèque a permis de découvrir que le moment et la fréquence des repas jouent un rôle dans la prévision du gain ou de la perte de poids.
En utilisant des informations récoltées auprès de plus de 500000 participants dans le cadre de L’Étude Adventiste sur la Santé-2 (AHS-2), des chercheurs ont découvert quatre facteurs associés à la diminution de l’indice de masse corporelle : manger seulement un ou deux repas par jour ; jeûner le soir jusqu’au lendemain pendant dix huit heures d’affilée ; prendre le petit déjeuner au lieu de le sauter ; faire du petit déjeuner ou du déjeuner le plus important repas de la journée. Faire du petit déjeuner le plus important repas est une démarche qui permet d’atteindre une plus importante diminution de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) que lorsque c’est le déjeuner.
Les deux facteurs associés avec un plus important IMC était le fait de manger plus de trois repas par jour – le fait de grignoter équivaut à prendre un repas supplémentaire – et le fait de faire du souper le repas le plus important de la journée.
Pour une stratégie pratique de gestion de poids, la chercheuse Hana Kahleova recommande de prendre le petit déjeuner ainsi que le déjeuner et de sauter le souper, d’éviter les snacks, de faire du petit déjeuner le repas le plus important de la journée et de jeûner le soir jusqu’au lendemain pendant dix huit heures d’affilée. Menant une recherche postdoctorale à L’École de Santé Publique de l’Université de Loma Linda lorsque l’étude a été réalisée, Hana Kahleova est maintenant directrice de recherche clinique pour le Comité de Médecins pour la Médecine Responsable à Washington D.C. Elle est maintenant en période sabbatique accordée par l’Institut de Médecine Clinique et Expérimentale de Prague en République Tchèque, en tant que chercheuse postdoctorale et médecin consultant en diabète.
Hana Kahleova a déclaré que les résultats des recherches confirment une ancienne maxime nutritionnelle : « prendre un petit déjeuner de roi, déjeuner comme un prince et souper comme un pauvre. »
Intitulée « Fréquence et moment des repas sont associés à l’Indice de Masse Corporelle dans L’Étude Adventiste sur la Santé – 2, » l’étude a été co-écrite par Gary Fraser, un professeur à L’École de Médecine et de Santé Publique à l’Université de Loma Linda, et directeur de AHS-2. Elle a été publiée en avant première en ligne le 12 juillet et apparaitra dans l’édition de Septembre 2017 Journal de Nutrition.
En plus de Gary Fraser et d’Hana Kahleova, l’équipe de recherche comprenait Jan Irene Lloren, MPH, Andrew Mashchak, MS, et Martin Hill, DrSc. Jan Lloren et Andrew Mashchak sont biostatisticiens à L’École de Santé Publique de Loma Linda et Martin Hill est chercheur à l’Institut d’Endocrinologie de Prague en République Tchèque.
Gary Fraser a déclaré que peu importe le schéma qu’on adopte pour les repas, il y avait en moyenne, une augmentation dans le gain de poids année après année jusqu’à ce que les participants atteignent l’âge de 60 ans. Après l’âge de 60 ans, la plupart des participants perdaient du poids chaque année.
« Avant l’âge de 60 ans, ceux qui consommaient des calories tôt dans la journée prenaient moins de poids, » a dit Gary Fraser, ajoutant qu’après l’âge de 60 ans, le même comportement tendait à produire un plus fort taux de perte de poids que la moyenne. « Au fil des décennies l’effet total est très important. »
L’équipe a utilisé une technique appelée analyse de régression linéaire et a ajusté ses découvertes de telle sorte à exclure les facteurs démographiques et de style de vie qui pourraient fausser les résultats.
L’intégralité du texte de la recherche – qui a été soutenue par des bourses de l’Institut Nationale du Cancer, le Fond Mondial de Recherche sur le Cancer et le Ministère de la Santé de la République Tchèque – est disponible en ligne.
Loma Linda, Californie, États Unis |
Traduction: Patrick Luciathe
Laissez votre commentaire