Avez-vous déjà tenté, lorsque vous étiez jeunes, de réclamer un certain montant que vos parents vous devaient ? De l’argent emprunté ?
Aussi détaillé que puisse avoir été mon petit papier, je n’ai jamais réussi à réclamer l’entièreté d’un tel montant. Pourquoi ? Parce que leur dette s’éliminait ou paraissait insignifiante par rapport à ce qu’ils m’achetaient et au fait qu’ils subvenaient à tous mes besoins.
J’ai toujours pensé qu’une dette est le plus lourd fardeau que peut porter quelqu’un. Avoir un dû sans pouvoir s’en acquitter, et ce, pendant une longue période, peut être embêtant. Il ne faut pas ignorer non plus les sentiments de celui qui est en attente de quelque chose. Avez-vous un ami qui vous doit quelque chose depuis longtemps ? Comment vous sentez-vous ? Imaginez comment Dieu se sent lorsque nous ne lui rendons pas ce qui lui est dû.
C’est incroyable lorsqu’on pense qu’on peut contracter une dette en moins d’une minute. Un seul clic, une seule décision, un seul désir peuvent nous rendre esclaves. Les dettes ne sont pas toujours mauvaises, puisqu’elles nous procurent quand même quelque chose, qu’il s’agisse d’un service ou d’un bien. Par contre, elles peuvent apporter tout un lot de responsabilités et de stress. Il y a des dettes utiles comme il y a des dettes inutiles et cela dépend de la situation. Il ne faut pas oublier que Dieu voit et comprend les situations de nos vies, mais il nous a aussi dotés de son Saint-Esprit pour que « nous appliquions notre cœur à la sagesse » (Psaume 90.12).
Notre jeunesse et notre vigueur ne devraient pas être utilisées à contracter des dettes ici et là
et à nous fatiguer pour les rembourser. Parfois, tout jeunes, nous nous laissons aller en faisant des choix peu éclairés quant à l’usage de notre argent, voire de l’argent que nous ne possédons même pas.
Mais c’est aussi tout jeune qu’il faut prendre de bonnes décisions et apprendre à donner à Dieu la première place, surtout dans nos finances, car il est Celui à qui nous devons réellement quelque chose. La Bible nous dit que « nous recevons de ta main ce que nous t’offrons » (1 Chroniques 29.14).
J’avais dix ans lorsque ma tante m’a donné dix dollars en disant, « Il ne faut pas oublier de retirer ta dîme ». Au début, lorsqu’elle m’a expliqué ce que cela signifiait, j’étais perplexe, mais plus les jours avançaient, plus j’étais excitée d’apporter ma dîme. Une joie inexplicable débordait de mon cœur. Et aujourd’hui encore, je ressens cette même joie lorsque j’apporte à Dieu ma dîme et mes offrandes, car je comprends qu’il m’a tout donné, que je lui dois donc tout.
Je ne suis pas là pour vous expliquer comment gérer votre argent, ni même comment éliminer vos dettes. Mais plus je réfléchis à nous, jeunes, plus je me demande si nous faisons bon usage de ce que Dieu nous donne. La seule dette que j’aimerais posséder est celle que j’ai envers Dieu.
En parcourant le campus universitaire, j’ai remarqué un mur de dettes. Les étudiants y ont inscrit les montants qu’ils doivent. Peut-être avez-vous, vous aussi, une grosse dette qui vous tracasse. Mais souvenez-vous que votre plus grande dette, Christ l’a payée sur la croix, et que ce que vous lui devez, c’est de l’aimer en retour de tout votre cœur et avec tout ce que vous possédez. Je suis certaine que, si vous demandez à Dieu de vous aider, il vous donnera la quiétude d’esprit quant à vos finances.
Michelle Lafleur est une millénale étudiante à l’Université d’Ottawa, au Canada.
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