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Partager l’évangile dans un monde postmoderne : défis et opportunités

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L’humilité dans le partage de la vérité exige un témoignage personnel, véritable et authentique. Le partage de ce que vous avez vécu possède une incroyable puissance ! Mais pour cela, il faut que les gens voient que cela a véritablement impacté votre vie.

Au cours de l’hiver 1513-1514, Martin Luther a préparé ses premiers cours magistraux théologiques à l’université de Wittenberg. Ce faisant, il a ouvert les portes de la modernité. Comme il avait choisi pour thème les Psaumes, il voulait que tous ses étudiants aient un exemplaire de ce livre de la Bible. À cette époque, on étudiait les Écritures à partir du Glossa Ordinaria – un texte commenté dans lequel des notes et des commentaires des Pères de l’Église cernaient chaque verset ou section biblique. Les compilateurs avaient littéralement plongé les Écritures dans les traditions de l’Église, et s’attendaient à ce que les étudiants lisent et comprennent le texte biblique à travers ce filtre.

Luther, cependant, a demandé à Johann Grunenberg, l’imprimeur de l’université, de produire une édition latine des Psaumes avec de larges marges et un espace généreux entre les lignes du texte. Cet espace vide permettrait aux étudiants d’écrire les commentaires et réflexions de Luther, de même que les leurs.

En plus d’apporter un changement dans la manière de lire et de comprendre les Écritures, cette décision de Luther a déclenché une crise de l’autorité. Comment devait-on déterminer la rectitude ou la légitimité d’une interprétation ? Où résidait l’autorité ? Avant l’entrée en scène de la modernité dans le monde, on pouvait résoudre un différend en faisant appel à l’autorité des sources anciennes ou de la tradition1. Les gens modernes soutenaient, cependant, que ce n’était pas un accord avec les sources anciennes ou la tradition qui légitimaient une conclusion, mais la méthode par laquelle on faisait l’enquête. Les conclusions étaient vraies si l’étude était menée de façon rationnelle – c’est-à-dire scientifiquement, académiquement, et correctement raisonnée.

Le modernisme était optimiste quant à la destinée humaine. Comme il était alimenté par la raison, ses défenseurs s’attendaient à ce que la révolution scientifique des 16e et 17e siècles libérerait l’humanité des ténèbres de la superstition et poserait les fondements du progrès. La technique permettrait de contrôler et d’exploiter la nature au profit des êtres humains, produisant la richesse et élevant les standards de vie des gens. L’économie de marché stimulerait la croissance économique et pourvoirait aux besoins sociaux et matériels pour que les gens puissent mener une vie vraiment libre et véritablement heureuse2. De même, soutenaient leurs partisans, l’étude de la Bible par une méthode rationnelle permettrait d’entrer dans les coulisses de la tradition pour y découvrir les situations historiques originales dans lesquelles des documents bibliques avaient été écrits, afin de comprendre la signification originale du texte. Une étude rationnelle de la Bible permettrait de parvenir à une vérité objective – une vérité qui, désormais, ne serait plus entachée par la tradition ou par les intérêts de la hiérarchie ecclésiastique – et à déterminer exactement ce que la Parole de Dieu signifiait vraiment3.

Le rêve du modernisme, cependant, ne s’est pas réalisé tel que prévu. La science a fourni de grands bénéfices à l’humanité, mais a aussi donné naissance aux armes de destruction massive, lesquelles ont entraîné d’énormes pertes en termes de vies humaines lors de la Première et de la Seconde Guerres mondiales. La technologie a amélioré, certes, le niveau de vie, mais a aussi entraîné les horreurs de l’Holocauste. L’économie de marché a stimulé la croissance économique, certes, mais est aussi devenue responsable la grande Dépression des années 1930.

De même, la méthode historico-critique – l’approche dominante du modernisme de l’étude biblique – a produit des résultats mitigés. En enlevant les commentaires et les notes des Pères de l’Église du texte biblique, Luther se proposait d’éliminer les erreurs qui s’étaient accumulées par la tradition, pour arriver au sens littéral et simple des Écritures, « desquelles viennent la puissance, la vie, la consolation, et l’instruction »4. Néanmoins, au lieu de produire « la puissance, la vie, la consolation, et l’instruction » envisagés par Luther, l’étude scientifique de la Bible a sapé le concept que la Bible est inspirée de Dieu. Les Écritures ont été qualifiées de composition humaine, et pire encore, de composition humaine « bâclée, incohérente, parfois cynique, et plus qu’occasionnellement trompeuse »5.

 

DE L’HERMÉNEUTIQUE MODERNE À L’HERMÉNEUTIQUE POSTMODERNE

L’échec de la raison et de la science à parer aux grandes tragédies sociales, politiques et économiques de la première moitié du 20e siècle a entraîné une réaction hostile envers le modernisme. Le postmodernisme s’est essentiellement développé comme un mouvement de résistance à partir d’une profonde méfiance à l’égard des prétentions du modernisme. Il avait pour principal objectif de souligner que les prétentions de vérité issues de la vision moderne du monde n’étaient, en fait, pas légitimes6.

Dans des exposés donnés à Yale, Cornell West a identifié trois caractéristiques importantes du postmodernisme : il est anti-fondamental, anti-total, et démystifiant7. Ainsi, contre les prétentions du modernisme, les penseurs postmodernes font remarquer 1) qu’il n’y a pas, et ne peut y avoir, de point de départ inattaquable pour établir la vérité ; 2) qu’une théorie qui prétend tout expliquer supprime des exemples ou applique des critères déformés ; et enfin, 3) que toute prétention fondée sur des hypothèses « naturelles » ou « objectives » dissimule, en réalité, des programmes idéologiques8.

Regardons d’un peu plus près ces trois caractéristiques.

1. LE PROBLÈME AVEC LES FONDEMENTS

La tradition philosophique a affirmé que les gens ont besoin d’une vérité incontestable, inébranlable pour étayer leurs arguments. Les postmodernes ne doutent pas de l’existence de points de départ (ou de fondements), mais ils soulignent que le choix d’un point de départ est toujours contestable. Le problème, c’est que les fondements philosophiques sont des constructions humaines, ce qui implique deux lacunes. La première, c’est que la perception humaine est faillible9. La deuxième, c’est que les fondements philosophiques sont communiqués par des mots et des symboles, mais les mots et les symboles sont ambigus. Ainsi, les fondements philosophiques dépendent d’une perception imparfaite et sont communiqués par des moyens ambigus10.

2. LE PROBLÈME DES TOTALITÉS

La prétention à la vérité est aussi une affirmation sur une totalité. Cette totalité peut être l’univers, un ensemble de choses, ou même l’individu. Le problème des totalités, c’est qu’elles différencient les membres des non membres11. Qui décide de ce qui doit être inclus ou ne doit pas l’être ? Lorsqu’une personne fait une affirmation sur les patriotes, par exemple, qui peut dire qui est patriote et qui ne l’est pas ?

3. LE PROBLÈME DE L’OBJECTIVITÉ

Les postmodernes soulignent qu’une affirmation d’inclusion ou d’exclusion d’une totalité, une affirmation de vérité, ou tout discours intellectuel n’est ni désintéressé, ni pur. Consciemment ou inconsciemment, les groupes d’intérêt, les programmes politiques, d’autres motifs – ou simplement des croyances et des préconceptions honnêtes – colorent notre façon de voir les choses. Notre perception n’est jamais brute. La perception humaine est toujours filtrée12.

En résumé, on pourrait dire que les postmodernes ont une profonde méfiance à l’égard des prétentions modernistes à la vérité objective.

LA MÉFIANCE PROFONDE DES POSTMODERNES ENVERS LE CHRISTIANISME

Les postmodernes se méfient également de la prétention du christianisme à détenir la vérité sur Dieu. Remarquez, par exemple, la liste des termes qui, selon les jeunes Américains, décrivent le plus fidèlement le christianisme (avec le pourcentage qui en confirme l’exactitude) : anti-homosexuel (91 pour cent), critique (87 pour cent), hypocrite (85 pour cent), vieux jeu (78 pour cent), trop impliqué dans la politique (75 pour cent), déconnecté de la réalité (72 pour cent), insensible aux autres (70 pour cent), ennuyeux (68 pour cent), sectaire (64 pour cent), déroutant (61 pour cent)13. James Emery White explique : « On nous perçoit comme étant trop empêtrés dans le droit et la politique, comme remplis d’agressions haineuses et consumés par l’avidité14. »

L’énigme que pose le postmodernisme au message chrétien est la suivante : « Comment promouvoir le message chrétien auprès de quelqu’un qui n’est pas intéressé, ou pire encore, auprès de ceux que le christianisme a profondément déçus ? » Ce que les postmodernes ressentent envers le christianisme, c’est qu’ils y ont cru, s’y sont conformés et qu’ils n’en veulent plus du tout.

 

PARTAGER L’ÉVANGILE À L’ÈRE POSTMODERNE

Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette analyse ? On peut noter que le postmodernisme n’a pas tenté de construire un nouveau métarécit de remplacement ou une nouvelle vérité pour répliquer aux prétentions du modernisme. Le postmodernisme n’a eu qu’un désir : humilier le modernisme, exposer sa faillibilité sans toutefois essayer de le remplacer.

Il y avait de l’orgueil, disons une certaine arrogance, dans la supposition moderniste. L’idée était que les choses sont d’une certaine façon, et que si vous n’êtes pas d’accord avec moi, eh bien, vous êtes un insensé, un ringard. La modernité est un projet totalitaire, et ainsi « l’altérité » est évitée ou éliminée. La modernité est coercitive. Les postmodernes, au contraire, valorisent l’humilité. Ils sont prêts à écouter ceux qui reconnaissent leur propre faillibilité. La vérité, c’est que la Bible est d’accord avec cette position fondamentale du postmodernisme ! L’humanité est faillible. Seul Dieu est parfait. « Ainsi parle l’Éternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel ! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur ; il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance ! » (Jr 17.5-7)

Nous devons nous poser personnellement cette question : Sommes-nous totalitaires, arrogants et coercitifs dans notre façon de présenter l’Évangile ? En sommes-nous venus à penser à notre relation avec Dieu de manière exclusive ? Songez aux concepts de « reste » et « peuple de Dieu ». Que veulent-ils dire ? Que veut dire faire partie du peuple de Dieu ? Je pense que par « reste » ou « peuple de Dieu », la Bible veut dire que nous sommes des « serviteurs » qui servent sous Jésus-Christ. Dieu est le plus grand Serviteur de tous, et nous apprenons à collaborer avec lui. Il est le Dieu de tous, et pas seulement de nous. « N’êtes-vous pas pour moi comme les enfants des Ethiopiens, enfants d’Israël ? dit l’Éternel. N’ai-je pas fait sortir Israël du pays d’Égypte, comme les Philistins de Caphtor et les Syriens de Kir ? » (Am. 9.7)

L’humilité est aussi exprimée dans notre capacité d’écoute. Il y a quelque chose d’incroyablement magique au sujet de l’écoute. L’écoute élève les autres et nous rend humbles. Par exemple, Jésus, au puits de Jacob en Samarie, a commencé par demander une faveur. « Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : “Donne-moi à boire.” » (Jn 4.7) N’abordons pas nos semblables comme si nous étions les plus sages ou des sauveurs. Jésus lui-même est venu avant tout en tant que serviteur.

L’humilité embrasse la diversité. Nous devons être inclusifs. Les disciples de Jésus et les prophètes et serviteurs de Yahvé étaient variés. La littérature biblique est diversifiée, elle aussi. L’Évangile doit être raconté dans des milliers d’histoires personnelles différentes.

La diversité ne se limite pas aux êtres humains, elle s’applique également aux textes que nous étudions. Nous devons explorer les nombreux passages de la Bible qui ont été ignorés, et donner une valeur réelle à « l’ensemble » du témoignage des Écritures.

L’humilité, c’est aussi reconnaître notre ignorance. Nous devons reconnaître qu’il y a des questions pour lesquelles nous n’avons aucune réponse, et des textes dont l’interprétation ne nous est pas complètement claire. Nous devons aussi nous rappeler que nous sommes plongés dans un drame inachevé. Tous les points n’ont pas été abordés, toutes les réponses n’ont pas été données. Ces questions et ces passages difficiles ouvrent la voie à un nouvel acte de Dieu15.

Enfin, l’humilité dans le partage de notre message exige un témoignage personnel, véritable, et authentique. Le partage de ce qui a marché pour vous possède une incroyable puissance, mais pour cela, il faut que les gens voient que ça a vraiment marché pour vous. Permettez-moi d’illustrer cela par un témoignage personnel. Je suis profondément déçu de mon système de télévision actuel. J’ai une Smart TV branchée à un système de câbles, Netflix, Apple TV, Internet et à un système de son ambiophonique. Chaque partie du système a sa propre télécommande. Bien que ce système soit compliqué et déroutant, j’arrive quand même à l’utiliser. Pour ma mère, cependant, il y a décidément trop de contrôles, trop de boutons. Frustrée par des échecs répétés, elle y a renoncé complètement et dépend des autres pour gérer ce système puissant mais compliqué.

Un jour, j’ai vu une belle Smart TV à la pointe de la technologie, contrôlée par la voix. Tous les systèmes y étaient reliés par une seule télécommande qui fonctionnait avec des commandes vocales (Siri, Alexa ou l’assistant Google, par exemple). Après l’avoir essayée dans un magasin, j’ai été convaincu que c’était exactement ce dont ma mère avait besoin et j’étais impatient de lui annoncer la bonne nouvelle.

Le lendemain, elle est venue avec moi au magasin, très sceptique. Elle ne voulait pas dépenser de l’argent pour acheter une télé, puisqu’elle en avait déjà trois ! Le vendeur a commencé à lui faire la démonstration des merveilleuses choses que la télé faisait avec les commandes vocales – température, questions à partir d’Internet, vidéos YouTube, etc.

Mais ma mère restait imperturbable. Aucune de ces démonstrations ne l’interpelait. Alors, j’ai dit au vendeur de me laisser tenter ma chance. J’ai donné la télécommande à ma mère et lui ai suggéré de demander à la télé de trouver le vidéo YouTube des King’s Heralds. Elle a écarquillé les yeux d’étonnement quand la télé a satisfait sa requête. Puis elle lui a demandé de trouver des sermons de ses pasteurs préférés, des chants du livre de cantiques, etc.

Finalement, je lui ai présenté l’argument décisif. « Maman, demande à la télé de trouver les sermons de ton petit-fils. » (Elle aime bien regarder les sermons de mon fils sur YouTube.) Aussitôt dit, aussitôt fait. Émerveillée, Maman a acheté la SmartTV sur-le-champ. Et qu’est-ce qu’elle l’a appréciée ! (Plus tard, son pasteur m’a dit qu’elle lui a suggéré de s’en acheter une lui aussi !). L’expérience personnelle résulte en un partage authentique avec les autres.

Dans notre contexte postmoderne, l’humilité est la condition préalable à un dialogue significatif. Elle a la capacité de transformer le dialogue, d’un débat entre parties opposées, en une discussion de compagnons de route en quête de sens. Les vérités que nous trouvons et partageons dans cet effort commun ne seront pas suspectées d’être des affirmations biaisées au profit de groupes de pouvoir sous le couvert de la vérité, mais seront adoptées en tant que solutions communes aux problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Félix H. Cortez (titulaire d’un doctorat de l’université Andrews, est professeur adjoint en Nouveau Testament au Séminaire adventiste de théologie, à l’université Andrews, dans le Michigan (États-Unis). Son courriel : fcortez@andrews.edu

De Félix H. Cortez
Source : Dialogue 32 (2020/1), p. 5-8


  1. A. K. M. Adam, What Is Postmodern Biblical Criticism? Guides to Biblical Scholarship New Testament Series, Minneapolis, Minn., Fortress Press, 1995, p. 3.
  2. J. Richard Middleton et Brian J. Walsh, Truth Is Stranger Than It Used to Be: Biblical Faith in a Postmodern Age, Downers Grove, Ill., InterVarsity Press, 1995, p. 16, 17.
  3. Voir John Barton, « Historical-critical Approaches », dans The Cambridge Companion to Biblical Interpretation, Cambridge Companions to Religion, John Barton, éd., Cambridge, U.K., Cambridge University Press, 1998, p. 9-14.
  4. Tischreden, 5285 (Octobre 1540), cité par Gerhard F. Hasel, Biblical Interpretation Today: An Analysis of Modern Methods of Biblical Interpretation and Proposals for the Interpretation of the Bible as the Word of God, Silver Spring, Md., Institut de recherche biblique, Conférence générale des adventistes du septième jour, 1985, p. 3.
  5. James L. Kugel, How to Read the Bible: A Guide to Scripture Then and Now, New York, Free Press, 2007, chap. 36, « After Such Knowledge », édition Kindle.
  6. A. K. M. Adam, What Is Postmodern Biblical Criticism?, p. 1.
  7. Tel que cité dans A. K. M. Adam, What Is Postmodern Biblical Criticism?, p. 1.
  8. Ibid.
  9. E.g., comment prenons-nous en compte les problèmes d’illusions d’optique et de faux souvenirs ?
  10. Ce problème est exploré dans le film Inception, lequel a été écrit, co-produit et dirigé par Christopher Nolan. Voir David Kyle Johnson, éd., Inception and Philosophy: Because It’s Never Just a Dream, « Blackwell Philosophy and Pop Culture Series #26 », Hoboken, N.J., John Wiley and Sons, 2012.
  11. Une totalité qui inclut toutes choses est intellectuellement inutile.
  12. Voir Malcolm Gladwell, Blink: The Power of Thinking Without Thinking, New York, Back Bay Books, 2007 ; Daniel Kahneman, Thinking, Fast and Slow, New York, Farrar, Straus, et Giroux, 2011. Les deux œuvres explorent la perception et le phénomène qui ont un impact sur la formation d’idées et de conceptions.
  13. David Kinnaman et Gabe Lyons, Unchristian: What a New Generation Really Thinks About Christianity . . . And Why It Matters, Grand Rapids, Mich., BakerBooks, 2007 ; voir aussi
  14. David Van Biema, « Christianity’s Image Problem », 2 octobre 2007, Time.com. Cité dans James Emery White, The Rise of the Nones: Understanding and Reaching the Religiously Unaffiliated, Grand Rapids, Mich., Baker, 2014, chap. 3, « Lawyers, Guns, and Money », édition Kindle.
  15. James Emery White, The Rise of the Nones, ibidl.
  16. J. Richard Middleton et Brian J. Walsh, Truth Is Stranger Than It Used to Be: Biblical Faith in a Postmodern Age, p. 179.
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