A Belgrade, en Serbie, le Congrès européen des pasteurs s’ouvre avec un défi à relever.
Venez au Conseil européen des pasteurs (EPC) 2018 à Belgrade, en Serbie, et vous saurez que vous êtes entre amis – des amis que vous n’avez jamais vus auparavant et que vous ne vous reverrez probablement qu’après avoir franchi les portes du ciel.
Des amis ? Comme dans les vrais amis ?
Vraiment ?
Honnêtement, je ne pense pas. Pas du tout.
C’est plus comme des frères et sœurs liés à votre vie d’une manière infiniment plus profonde que les liens du sang ne pourraient jamais obtenir. C’est ma famille, et mon identité est confirmée et ancrée dans chaque étreinte d’ours qui crie : ” Tenez-moi encore un peu plus longtemps ! Tu m’as tellement manqué.” C’est dans chaque moment de reconnaissance face à face, si chaud que des étincelles s’envolent à chaque poignée de main.
Je crains que vous ne pensiez qu’il ne s’agit que d’une bouffée d’eau de rose à cause de ma réaction trop émotive face au grand sens de l’occasion qu’offre un rassemblement d’une importance majeure. Je vous l’accorde, il se peut qu’il soit un peu mou, et peut-être qu’il coule aussi. Mais tu sais quoi ? Je suis d’accord avec ça. Je peux me mettre en pleurs aux côtés de tous les autres membres de ma famille et être béni en plus.
La Conférence de l’Union de l’Europe du Sud-Est (SEEUC) nous a accueillis en Serbie en nous offrant un mélange amusant et joyeux de musique et de danses folkloriques, les personnes qui y ont participé en costumes nationaux traditionnels. Les participants ont apprécié le salut très biblique du vice-président serbe du parlement, Vladimir Marinković, et la chaleur du président de la SEEUC, Đorđija Trajkovski.
Le discours inaugural du président de la Conférence générale, Ted Wilson, a été introduit par une vidéo innovante, “Permission to Dream” (Permission de rêver), qui a conduit à sa pensée centrale, le rêve d’une église biblique et en devenir.
Le message a été à la hauteur des attentes des délégués. Avant la réunion, Zeljko, l’un des participants, a déclaré : “Ce doit être une réunion spirituelle”. Milan a souligné que ” ce message doit être pertinent pour notre époque “. Oktavian et Marija ont partagé, “Nous aimerions entendre quelque chose de nouveau…. quelque chose qui nous aidera à atteindre les gens”. Piotr était à la recherche d’inspiration biblique.
Au fur et à mesure que Wilson partageait ses pensées, il semblait moins préoccupé par le fait d’inspirer qui que ce soit et plus enclin à remettre en question. En notant les points principaux des mots-clés – Connect, Inspire, Change – Wilson a mis son auditoire au défi de réaliser le rêve de Dieu pour l’Europe, et la division transeuropéenne en particulier.
“Gardez votre vision centrée sur la mission de Dieu et le rêve de Dieu “, a-t-il souligné, ” en travaillant à travers vous pour atteindre les peuples d’Europe “.
Wilson a dit qu’il avait choisi deux textes – l’un centré sur la mission que Dieu nous a donnée et l’autre pour montrer à quel point l’apôtre Paul est excité à l’idée de prêcher l’évangile. L’accent mis par Paul sur l’évangile, a-t-il noté, est beaucoup plus fort que les nombreuses choses qu’il avait à dire au sujet des rôles des hommes, des rôles des femmes et des rôles des familles ou des règlements au sein de l’église.
En réfléchissant sur le rêve de Dieu, Wilson a souligné que Paul avait une épine dans la chair pour le garder humble. “A-t-on besoin d’une épine pour éviter que notre tête ne devienne si grosse que nous oublions la mission de Dieu et les rêves pour l’Europe ?
Wilson a souligné que Dieu dirige ce travail pour connecter, inspirer et ensuite changer. Citant Romains 10, 13-14, il a commencé à préciser ce qu’est le rêve de Dieu : ” Quiconque invoque le nom du Seigneur sera sauvé. Comment, alors, peuvent-ils faire appel à celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment peuvent-ils croire en celui dont ils n’ont pas entendu parler ?” a-t-il lu.
“Des millions de personnes dans les villes de nos territoires n’ont jamais entendu l’évangile et l’annonce de la venue prochaine de Jésus “, a ajouté M. Wilson.
La dernière partie de la recommandation de Paul, Wilson cite comme un rappel de la façon dont nous, en tant que pasteurs, sommes appelés à réaliser le rêve de Dieu : “Et comment peuvent-ils entendre sans que quelqu’un leur prêche ? Et comment peut-on prêcher sans être envoyé ?”
Nous sommes envoyés pour prêcher la bonne nouvelle et inviter les gens à attendre sa venue. Et grâce à la pluie de l’arrière-saison et à la puissance du Saint-Esprit, nous pouvons nous attendre à un changement en Europe.
C’est le rêve de Dieu. Quel est le vôtre ?
Widar Ursett, Trans-European Division News
Traduction Rickson Nobre
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