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Le témoignage de William Tyndale – Un message de Ted Wilson

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Bonjour, mes amis. Aujourd’hui, dans le cadre de notre temps ensemble, je voudrais partager avec vous l’histoire d’un jeune homme nommé William Hunter. William n’avait que 19 ans lorsqu’il a été enchaîné à un pieu en bois et brûlé vif. Son crime ? Lire la Bible.

Deux décennies plus tôt, la Bible de Tyndale, la première Bible imprimée en langue anglaise, avait été introduite clandestinement en Angleterre depuis l’Allemagne, où le spécialiste d’Oxford William Tyndale s’était enfui pour achever son important travail de traduction de la Bible dans la langue du peuple.

Il semble que les parents de William Hunter connaissaient la Bible de Tyndale, car ils étaient au courant de nombre de ses passages importants et ont élevé leur fils William en lui apprenant à honorer Dieu et sa Parole.

Lorsque William était apprenti chez un tisseur de soie à Londres, il savait que, contrairement aux affirmations de l’Église catholique romaine, l’hostie utilisée à la messe ne se transformait pas en véritable corps du Christ. Par conséquent, lorsqu’un édit royal est entré en vigueur dans toute la ville de Londres, exigeant que tout le monde assiste à la messe hebdomadaire, William refusa. À cause de cela, il a perdu son emploi et est retourné chez ses parents à Brentwood, à environ 25 miles ou 40 km au nord-est de Londres.

William désirait ardemment en apprendre davantage sur la Parole de Dieu ; il se réfugiait donc parfois dans l’ancienne chapelle médiévale de Brentwood, où il lisait tranquillement la « Grande Bible », qui y était enchaînée. Un jour, Atwell, le serviteur de l’évêque, a surpris William en train de lire le livre interdit.

« Pourquoi te mêles-tu de la Bible ? », a demandé Atwell.

« Je la lis pour mon propre confort », a répondu docilement l’adolescent.

« Si tu n’arrêtes pas, toi et beaucoup d’autres hérétiques, vous serez brûlés à cause de vos positions », a rétorqué Atwell.

Bientôt, la menace d’Atwell est devenue réalité. Le samedi 26 mars 1555, William Hunter fut brûlé sur le bûcher parce qu’il aimait la Parole de Dieu et refusait de renoncer aux vérités qu’il avait trouvées dans la Bible.

Pendant la Réforme, les yeux de milliers de personnes se sont ouverts alors que la Bible était, pour la toute première fois, mise à la disposition du peuple dans sa langue maternelle, souvent au prix de grandes souffrances pour ceux qui avaient le courage de traduire la Bible du grec et de l’hébreu en langues communes, rendant ainsi l’Écriture accessible à tous. Et à travers les siècles, la lumière brillante de la Parole de Dieu a continué à guider ses fidèles sur le chemin de la vérité.

Depuis ses débuts, l’Église Adventiste du Septième Jour a trouvé sa direction, son but et son fondement même dans la Parole de Dieu. Brillant à travers les ténèbres de la grande déception du 22 octobre 1844, les premiers croyants se sont tournés vers leur Bible avec réconfort et espoir, examinant dans la prière les Écritures à la recherche de la vérité. Ils relurent attentivement les passages de Daniel concernant la purification du sanctuaire et découvrirent que l’erreur n’était pas dans les Écritures, mais dans leur interprétation du texte. En comparant les textes des Écritures, ils ont réalisé que « le sanctuaire » dont il est question dans Daniel 8.14 n’était pas la terre, comme ils l’avaient supposé, mais les cieux.

Tout en continuant à être guidés par la Parole de Dieu, ils ont découvert davantage de vérités bibliques et le petit groupe de croyants s’est rapidement développé. En suivant les principes protestants qui consistent à accepter la simple lecture du texte et à laisser la Bible s’interpréter d’elle-même, la plupart de nos vérités fondamentales (le sabbat, l’état des morts, le service du sanctuaire et le jugement investigatif) ont été établies au moment où l’Église Adventiste du Septième Jour a été officiellement organisée en 1863. Bien sûr, il y avait encore beaucoup à apprendre, et au fil du temps, les adventistes du septième jour ont continué à découvrir d’autres vérités importantes, telles que notre message sur la santé, l’importance de l’éducation chrétienne et notre mission d’atteindre le monde.

Chaque nouvelle découverte, cependant, était toujours mesurée à l’aune du texte biblique que l’on trouve dans Esaïe 8.20 : « Il faut revenir à la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas de cette manière, il n’y aura pas d’aurore pour ce peuple ».

Aujourd’hui, nous continuons à fonder notre foi et nos croyances sur la Parole intemporelle de Dieu. La Bible, qui a été fidèlement préservée et scellée avec le sang des martyrs, transcende le temps et la culture. C’est la Parole vivante de Dieu, et grâce à la direction du Saint-Esprit, nous pouvons trouver les réponses que nous cherchons.

« Il faut mettre tout son cœur à la recherche de la vérité », a écrit Ellen White dans « Patriarches et Prophètes ». « Les exemples donnés dans la Parole de Dieu ont pour but de nous avertir, de nous instruire, et de nous préserver de la séduction. Les négliger, c’est marcher à sa perte ».

Il y a plus de 450 ans, le jeune William Hunter, et bien d’autres, ont scellé de leur vie leur foi en Dieu et en sa sainte Parole. Aujourd’hui, nous savons qu’une tempête se prépare. Le temps est venu de construire sur les solides fondations de la Parole de Dieu. « C’est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les mets en pratique, je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchainés contre cette maison ; elle ne s’est pas écroulée, parce qu’elle était fondée sur le rocher ».

Mes chers amis, restons enracinés en Jésus et dans sa sainte parole.

Prions ensemble.

Père céleste, nous te remercions pour le don et l’avantage merveilleux d’avoir la parole écrite de Dieu et l’esprit de prophétie, pour nous instruire et nous faire comprendre comment nous devons vivre, et nous te remercions beaucoup pour la Parole vivante, Jésus Christ, qui est venu sur cette terre comme un bébé, qui a vécu une vie parfaite, qui est mort pour chacun de nous, qui est ressuscité, et qui intercède pour nous dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, se préparant à revenir pour nous ramener chez nous. Merci pour la vérité qui vient de la salle du trône de Dieu, merci pour la parole écrite de Dieu, que nous chérissons, aimons et comprenons et selon laquelle nous marchons, par la puissance du Saint-Esprit. Nous le demandons au nom de Jésus, amen !

 

De Ted Wilson, président de l’Eglise adventiste mondiale

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Adventiste Magazine

La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

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