Même si vous trouvez jolie et confortable une paire de chaussures, mais qu’il ne reste plus que le modèle en « violet-aubergine » et marron, il est très probable que vous ne l’achetiez pas, pour l’unique raison que vous n’aimez pas cette combinaison. Si un ami vous offre une truffe, vous allez tout de suite lui demander quelle est sa garniture, car même si vous appréciez le chocolat, c’est le fourrage qui va déterminer si vous la désirez vraiment ou pas. Il y a ceux qui vont regarder un film tout en sachant qu’il n’est pas bien, juste parce que leur acteur préféré joue dedans. Tout, absolument TOUT a un centre d’influence. Un facteur déterminant, un détail qui fait la différence, qui guident nos choix. Cela marche avec des chaussures, des sucreries, des films, mais aussi avec les personnes. Observer bien lorsqu’un groupe quelconque se rencontre pour la première fois : les leaders du groupe arrivent immédiatement. C’est presque une loi.
Quand j’ouvre ma Bible et que je lis l’histoire de Débora, je me rends compte qu’elle avait beaucoup d’influence. Sa proximité avec Dieu était telle qu’elle était la personne la plus digne de confiance dans tout le village. Dans les moments de guerre, lorsqu’une armée de 900 chars de fer menaçaient Israël, même le commandant Baraque, qui avait des armes et des badges d’autorité, a dû avouer que la prophétesse Débora, la petite dame douce qui balayait les feuilles de palmier dans le jardin (Juges 4.4,5), était celle que le peuple écoutait vraiment. « Baraque lui dit : Si tu (Débora) viens avec moi, j’irai ; mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas. (Juges 4.8) « Le général a dû reconnaître que la présence de Débora assurait sa propre sécurité aussi. Mais vous savez ce qu’il y a de plus curieux dans cette histoire ? Baraque pensait que le centre d’influence d’Israël était Débora, mais il a ignoré que Débora elle-même ne se centrait pas sur elle-même.
Tout le monde voulait toujours être près de Débora, parce que Débora voulait toujours être près de Dieu. Certains plus, et d’autres moins, mais on a tous une parcelle d’influence dans chaque zone de notre entourage ; que ça soit chez nous, au travail, à l’école, à l’église ou dans le voisinage. La question est comment la gérer. Il existe des problèmes sur lesquels on n’a pas de contrôle réel, mais quand il s’agit de ceux des autres, on peut toujours faire quelque chose. Débora reconnaissait que les crises par lesquelles Israël passait étaient beaucoup plus grandes qu’elle, mais au lieu de faire place au désespoir, elle convertissait toute cette angoisse en combustible de dépendance à Dieu.
J’aime bien reconnaître que j’ai beaucoup à apprendre avec cette grande juge d’Israël quand je me rends compte qu’elle n’a pas fait ce qui était difficile, mais ce qui était possible : elle a confié sa foi au Dieu de l’Impossible. Le peuple d’Israël n’a pas été sauvé parce que Baraque pouvait faire confiance en quelqu’un comme Débora. Israël a été sauvé parce que Débora pouvait faire confiance en Quelqu’un comme Dieu.Stephan Max, Théologien et journaliste. Il donne des conférences et dirige quelques ministères tournés vers les jeunes. Il est très fier de sa maman Iêda, une femme de foi.
Traduit pas Carla Silva.
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