Ellen White a écrit sur le thème des affaires et de leurs principes bien plus que beaucoup ne l’imaginent. Puissent les textes suivants vous inspirer le même zèle que celui des pionniers du mouvement adventiste !
« Nous craignons de nous lancer dans cette noble tâche et de courir des risques, de peur que les dépenses engagées ne produisent pas de résultats. Que dire si après avoir engagé des frais nous ne voyons pas que cela a contribué à sauver des âmes ? Que dire s’il en résulte une perte sèche d’une partie de nos moyens financiers ? Mieux vaut travailler et continuer à agir que de rester les bras croisés, “car tu ne sais point ce qui réussira, ceci ou cela” (Ec 11.6)1. »
Sur notre tendance à enterrer les talents que Dieu nous a donnés, elle écrit : « Beaucoup se rendent inutiles en refusant des responsabilités par crainte d’échecs possibles2. »
« Souvenez-vous que le Christ a tout risqué. Pour notre rédemption, le ciel même fut mis en péril3. »
« D’autres enfin n’envisagent pas d’accepter de courir quelque risque, ou de s’aventurer eux-mêmes de quelque manière que ce soit. Mais il faut bien que quelqu’un consente à s’exposer à des dangers, que quelqu’un coure des risques dans cette oeuvre4. »
UN EXEMPLE DU PASSÉ
Avez-vous entendu parler des Vaudois ? Voici le commentaire d’Ellen White sur ces “hérétiques” dans La tragédie des siècles :
« Dévoiler leur mission eût été courir au-devant de la défaite. Aussi ces évangélistes, cachant avec soin leur objet, s’acquittaient de leur mandat sous le manteau protecteur d’un métier ou d’une profession. Généralement, ils se présentaient comme marchands ambulants ou colporteurs. “Ils vendaient de la soie, des bijoux et d’autres articles que l’on ne pouvait alors se procurer que dans des centres éloignés. En leur qualité de marchands, ils recevaient un accueil empressé là où ils auraient été repoussés comme missionnaires.” (Wylie, History of the Waldenses, liv. I, ch. VII)
« Ils demandaient sans cesse à Dieu la sagesse nécessaire pour faire connaître un trésor plus précieux que l’or et les perles : le Livre de Dieu, dont ils portaient secrètement sur eux des exemplaires complets ou partiels. Lorsqu’ils en avaient l’occasion, ils attiraient sur ces manuscrits l’attention de leurs clients. Souvent, ils faisaient naître ainsi le désir de les lire, et ils en laissaient joyeusement des fragments aux personnes qui le désiraient5. »
CRÉER UNE CULTURE DE TRAVAIL AGRÉABLE
« Tous les ouvriers au bureau sont sous la supervision de Dieu. On s’attend à ce qu’ils se parlent de façon respectueuse parce qu’ils sont en sa présence tout aussi bien que s’ils pouvaient le voir. Qu’ils agissent les uns envers les autres avec amour et respect. Qu’ils soient de bonne humeur et fassent preuve d’une courtoisie mutuelle sincère, se souvenant que cette vie est une école où ils peuvent apprendre des leçons qui les prépareront à l’école de l’au-delà.
« Des paroles aimables ne coûtent rien ! La bonté accomplit la loi du Christ. En exerçant constamment cette vertu, on forme des habitudes qui, à leur tour, produisent de magnifiques caractères – des caractères dignes d’entrer dans les parvis célestes. Ainsi, hommes et femmes peuvent devenir membres de la famille royale, enfants du Roi céleste. Mes frères et soeurs, veillerez-vous sur vos lèvres, afin de ne pas prononcer des paroles déplaisantes6 ? »
« Des paroles bienveillantes peuvent être aussi précieuses que le sourire des anges7. »
CRÉER UNE EXPÉRIENCE-CLIENT EXCEPTIONNELLE
« Dans nos rapports avec nos semblables, nous devons nous mettre à leur place, essayer de comprendre leurs sentiments, leurs difficultés, leurs déceptions, leurs joies et leurs douleurs. Nous devons nous identifier à eux et les traiter comme nous aimerions l’être si nous étions dans leur situation. Voilà l’essence même de l’honnêteté. C’est un autre aspect du commandement : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même8.” »
TÉMOIGNER PAR LES AFFAIRES
« Un chrétien aimable et courtois est l’argument le plus puissant qui puisse être fourni en faveur du christianisme9. »
GESTION : LES PRATIQUES PAR EXCELLENCE
« Le Seigneur discipline ses ouvriers, afin de les préparer à occuper les postes auxquels ils sont appelés. Il désire les mettre à même de le servir d’une manière plus acceptable. Il y en a qui veulent commander, alors qu’ils ont besoin d’apprendre que la soumission fait partie de la sanctification. Pour atteindre ce but, il provoque un changement dans leur vie. Il leur présentera peut-être des tâches qu’eux-mêmes ne choisiraient pas. Mais s’ils sont disposés à se laisser guider par lui, il leur donnera la grâce et la force d’accomplir leur devoir dans un esprit de soumission et de dévouement. Ils se qualifieront ainsi pour occuper des postes où leurs capacités disciplinées les rendront très utiles. […]
« Ils sont nombreux ceux qui ne se contentent pas de servir Dieu joyeusement là où il les a placés, et d’accomplir sans murmures l’oeuvre qu’il leur a assignée. On peut être mécontent de la façon dont on s’acquitte de son devoir, mais on ne doit pas l’être de ce devoir lui-même et désirer faire autre chose. Dans sa providence, Dieu place devant ses enfants, pauvres humains, des besognes qui sont comme un remède à leurs esprits malades. Il veut ainsi les amener à renoncer à des préférences égoïstes qui, satisfaites, les disqualifieraient pour l’oeuvre qu’il leur réserve. S’ils acceptent et accomplissent cette tâche, leur esprit sera guéri. S’ils la refusent, ils seront en proie aux luttes avec eux-mêmes et avec les autres10. »
TRAVAILLER AU CIEL ?
« Il y aura des activités dans le ciel. La famille des rachetés ne vivra pas dans un état de rêverie oisive. Mais il y aura un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu – un repos que l’on trouve dans l’amour avec lequel on le sert11. »
Source : AdventistWorld.org
Photo : Greg Rakozy
1 Ellen G. White, Évangéliser, p. 63.
2 Ibid., p. 432.
3 Ibid., Les paraboles de Jésus, p. 165.
4 Idem., Évangéliser, p. 614.
5 Idem., La tragédie des siècles, p. 73, 74.
6 Idem., Ellen G. White 1888 Materials, p. 1790.
7 Idem., Instructions pour un service chrétien effectif, p. 231.
8 Idem., Heureux ceux qui, p.109.
9 Idem., Le ministère évangélique, p. 116.
10 Ibid., p. 263, 264.
11 Idem., Lettre 203, 1905, dans The Seventh-day Adventist Bible Commentary, Ellen G. White Comments, vol. 3, p. 1 164.
Les adventistes du septième jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don de prophétie biblique pendant plus de 70 ans de ministère public.
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