Walt Witman disait ceci:« Pour ma part, je ne connais que des miracles.» Rentrer à la maison après une journée de travail est un miracle, pouvoir jouer du piano est un miracle, mais certains miracles sont plus impressionnants que d’autres. Et l’histoire suivante en est un bon exemple.
Barbara a commencé à avoir mal à la gorge. Elle a pris deux comprimés d’antidouleur, puis un jour, elle s’est rendu compte qu’elle avait épuisé deux flacons d’analgésiques. Pourtant, le mal persistait. Elle n’arrivait plus à se concentrer au travail et se sentait fatiguée. Elle avait du mal à remplir les dossiers des patients au CLSC. Parfois, elle allait se reposer dans sa voiture durant sa pause. Six semaines plus tard, elle est allée voir un médecin, pensant qu’il s’agissait d’une infection. Ce dernier lui a prescrit des antibiotiques pour sept jours, traitement qui n’a pas fonctionné. Même que les douleurs ont persisté et progressé jusqu’au cou et à la poitrine. Pourtant, quand elle s’est rendue aux urgences, on lui a dit que rien n’était anormal.
Elle a pris des vacances pour être avec ses enfants durant la semaine de relâche et, un dimanche, elle les a amenés faire différentes activités. Mais elle était étourdie et s’est endormie en les attendant. La douleur était si intense qu’elle est allée demander à son pharmacien des comprimés plus forts. Finalement, elle est allée voir son médecin de famille pour avoir des narcotiques, puisque la veille, l’urgentologue n’avait rien signalé de grave.
Le médecin l’a examinée avant de lui recommander de retourner aux urgences puisqu’elle était à risque de difficultés respiratoires. li avait remarqué une masse qu11 fallait drainer. Le lendemain, après un scan et une rencontre avec un oto-rhino-laryngologiste (ORL), le diagnostic de cancer est tombé. C’était un coup terrible.
Deux jours auparavant, elle avait vu en songe Jésus assis à côté d’elle, la regardant avec un sourire et l’accompagnant partout.
Assise à l’urgence de l’hôpital, elle a compris la signification de l’expression« marcher dans la vallée de l’ombre de la mort» (Psaume 23.4). Elle s’est souvenue de son rêve et s’est rendu compte que les prochains jours seraient sombres, mais que Dieu serait à ses côtés. Il n’était pas possible de l’opérer. Elle ne pouvait plus prononcer son nom. Elle arrivait à peine à parler. Elle a reçu des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie. C’était douloureux et intense. Elle ne pouvait plus avaler quoi que ce soit. Elle se nourrissait de liquides par un tube qui se rendait à son estomac.
Entre-temps, ses enfants craignaient le pire, mais ne voulaient pas perdre leur mère. Un membre de la famille a dit à sa fille de 12 ans, Kéren, qu’il ne restait qu’à prier. Cette dernière s’est donc mise à prier jour et nuit et à faire des jeûnes intermittents. Étant en confinement, elle ne mangeait qu’à 17 h. Et Dieu a récompensé son humble foi ! Le cancer de sa mère a disparu et, en septembre 2020, les médecins ont pu enlever le tube par lequel Barbara était nourrie. C’était un jour de fête pour toute la famille.
Kéren profite de toutes les occasions pour remercier Dieu de la guérison spectaculaire de sa mère.
De Sergena Obas, secrétaire du président de la Fédération du Québec.
Source : Le Messager / Juillet-août 2021
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