En bref : nous sommes déjà suivis et épiés par une foule d’application auxquelles nous recourrons tous les jours. Rien dans le vaccin ne permet de recueillir des informations nous concernant. Ces produits ne contiennent aucun composant électronique. Seules les bases de données des Etats vont enregistrer les personnes vaccinées pour permettre les convocations à la 2ème dose de vaccin et pour éviter les doublons.
Un autre argument répandu, c’est le risque que le vaccin serve à une surveillance plus importante des citoyens. Selon l’une des théories avancées, le vaccin permettrait à certains grands groupes d’intérêts de récolter des données en masse sur la population.
D’autres versions qui fleurissent sur la toile et les réseaux sociaux estiment que le vaccin permettra de contrôler davantage les individus, voire de décimer la population mondiale via des puces sous-cutanées introduites à l’aide du vaccin.
Cette idée-là s’appuie notamment sur le fait que certains des vaccins développés contre le coronavirus utilisent des capsules de nanoparticules de lipides pour entourer les brins d’ARN messager qui permettent au corps humain de produire l’antigène spécifique du coronavirus. Selon d’autres versions, le réseau 5G, serait également développé pour permettre d’avoir un contrôle sur ces puces. Bill Gates, le patron de Microsoft, est cité très souvent. Le milliardaire aurait d’ailleurs comme projet de contrôler le monde et ses 7.7 milliards d’êtres humains via l’implantation de dispositifs miniatures introduits sous la peau.
Ceci repose notamment sur le fait que Bill Gates a déclaré en mars dernier : “A terme, nous aurons des certificats numériques pour savoir qui s’est remis de la maladie ou qui a été testé récemment ou, quand nous aurons un vaccin, qui l’a reçu.” Des propos rapidement déformés par les anti-vaccins et mis en relief à travers le prisme des travaux de recherche de tatouages quantiques menés par la Fondation Bill et Melinda Gates.
Mais réfléchissons ! Une surveillance de masse par qui ? Les Américains, les Allemands, les Chinois, les Russes, les Anglais, les Suédois… ? Les vaccins sont en développement dans tous les coins du monde et il n’y a aucune preuve scientifique pour affirmer une telle chose. Bien sûr qu’on doit enregistrer qui a été vacciné, à quelle date et avec quel produit, dans chaque pays ! C’est indispensable pour pouvoir gérer les rappels de vaccin.
Alors où est le problème ? N’êtes-vous pas inscrits sur Facebook, ou Twitter, ou Linkedin, n’envoyez-vous pas de photos sur Snapchat, ne décrivez-vous pas vos amours sur Tinder, n’acceptez-vous pas des cookies pour avoir accès à certains sites, n’achetez-vous jamais sur Amazon ? Vous refusez toujours d’être « localisés » ? Croyez-vous qu’il n’y a pas différents big brother derrière tout cela ? Google, Apple, le FBI peut-être…
LE VACCIN CONTRE LE CORONAVIRUS VA-T-IL MODIFIER MON ADN ?
En bref : Après la vaccination, les particules du vaccin qui contiennent l’ARNm sont rapidement absorbées par les cellules du corps. L’ARNm ne peut pas atteindre le noyau de nos cellules, où se trouve notre ADN. Notre propre ADN n’est donc pas modifié ou endommagé. L’ARNm est relativement rapidement décomposé par notre corps. Les vaccins à vecteur viral contenant un ADN modifié sont à l’étude et leur sécurité doit être validée. Aucun vaccin à base d’ADN n’existe actuellement. Impossible donc de se prononcer.
Lorsqu’un vaccin à ARN messager est injecté, les particules lipidiques contenant l’ARNm sont rapidement absorbées par les cellules du corps. L’ARNm est libéré dans le cytoplasme où il est traduit en protéine sans se multiplier davantage. Les résidus du vaccin seront détruits dans les lysosomes de la cellule. Les produits de dégradation sont automatiquement décomposés et éliminés de notre corps.
L’ARNm reste dans le cytoplasme des cellules et ne peut pas migrer vers le noyau de la cellule (où se trouve l’ADN). De plus, la structure moléculaire de l’ARNm est différente de celle de l’ADN. Par conséquent, il n’y a aucun risque de modification génétique ou de dommage à l’ADN après l’administration du vaccin. Par ailleurs, l’ARNm en lui-même n’est pas très stable. S’il n’est pas immédiatement converti en protéine par les ribosomes, l’ARNm se décompose relativement vite dans les cellules. L’ARNm qui n’est pas absorbé dans les cellules est également décomposé relativement rapidement.
Les vaccins à vecteur viral contenant un ADN modifié pour faire produire la protéine S sont en cours de développement. On n’a pas noté d’impact sur l’ADN des personnes vaccinées au cours des premières études, mais un suivi attentif est requis.
Le premier vaccin à ADN contre le Covid-19 est à l’étude à l’Institut Pasteur. Le vaccin à ADN est sans doute le plus novateur dans son approche car aucun vaccin reposant sur cette technologie n’a encore été commercialisé à ce jour pour l’homme.
Son principe : injecter un fragment d’ADN directement dans des cellules humaines. Ces cellules reconnaissent ce fragment d’ADN, et le transcrivent en un fragment d’ARN capable d’induire la fabrication de la protéine Spike du virus Covid-19.
Avec ce vaccin à ADN, nos cellules deviennent transitoirement des usines qui produisent la protéine Spike. Cette protéine sera ensuite reconnue par le système immunitaire, qui fabriquera par exemple des anticorps pour la neutraliser et ainsi empêcher l’infection quand elle se présentera.Cette approche vaccinale a permis d’obtenir des résultats prometteurs lors d’expérimentations sur des modèles animaux. Les essais cliniques n’ont pas encore commencé et il est donc difficile à l’heure actuelle de savoir comment va se comporter cet ADN.
A chacun de nous positionner face à ces faits, sans oublier que notre choix a des conséquences qui nous dépassent et touchent ceux qui nous entourent. Ce que nous rappelle la vieille règle d’or universelle de l’éthique : « aime ton prochain comme toi-même ».
DANS LA MÊME SÉRIE
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Vaccination contre le COVID – 1/4 – Pourquoi un vaccin ?
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Vaccination contre le COVID – 2/4 – Principes de vaccination
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Vaccination contre le COVID – 3/4 – Efficace ou dangereux ?
De Docteur Kohlia Stéveny, Bruxelles, pour l’AMALF
Source : https://sites.google.com/view/amalf/lamalf-réfléchit-avec-vous/que-penser-de-la-vaccination-contre-le-covid?authuser=0
L’AMALF est une association à but non lucratif regroupant des professionnels du domaine de la santé provenant de France, de Suisse ou de Belgique, et issus de l’église Adventiste du Septième Jour mais pas exclusivement. Outre une éthique chrétienne ce qui caractérise ces professionnels est leur souhait d’apporter leurs connaissances professionnelles et du matériel médical en bon état, à des populations dans le besoin et ceci sans distinction ethnique, de conviction religieuse ou politique.
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